Résumé de la 12e partie n Quand on procède au transfert de Belkacem vers l'étranger, Mohammed est encore là pour soutenir Sabrina. L'avion survole encore le territoire algérien, quand Belkacem est pris d'un malaise. — ll se sent mal ! dit Djazia. Le médecin intervient aussitôt. — C'est le transport, dit-il. — Le transport ? demande Djazia. — On ne vous a pas dit à l'hôpital, où on le soignait, qu'il est intransportable ? — On nous l'a dit, dit Djazia qui s'affole alors. — Mais non, dit Amar, on nous a assurés que c'était faisable ! On laisse Belkacem se reposer. Djazia est inquiète. — On n'aurait pas dû, dit-elle. — Quoi, tu veux laisser ton mari mourir, entre les mains de ces incapables ? — Non, bien sûr… — Alors, laisse-moi faire ! Il hésite un moment. — Dis-moi, tu as ramené les papiers ? — Mon passeport, celui de Belkacem ? Oui… — Les chéquiers bancaires, ta procuration… — Oui, dit Djazia, surprise par cette question. — J'avais peur que tu les ais oubliés… Tu sais, l'argent, c'est important, là-bas ! En tout cas, il semble satisfait. On approche de l'arrivée. C'est alors que Belkacem est de nouveau pris de malaise. — Vite ! crie Djazia. Le médecin le prend de nouveau en charge. Mais cette fois-ci, le cas semble plus sérieux. Soudain, Belkacem ouvre les yeux, comme s'il reprenait conscience, regarde sa femme et pousse un râle. — Mon Dieu ! crie Djazia. Elle a aussitôt la présence d'esprit de lui réciter la Chahada, la profession de foi musulmane, et Belkacem meurt dans ses bras. Le médecin tente de le ranimer, en vain. — Il est mort ! pleure Djazia. — On ne pouvait rien faire, dit le médecin, il ne fallait pas le transporter… Amar, lui, tente de négocier avec les pilotes. — Pouvez-vous nous ramener à Alger ? — Impossible, dit le pilote, nous approchons de la France, il faudra soumettre le corps aux formalités. Djazia, elle, est inconsolable. — Je n'aurais pas dû accepter, dit-elle, j'aurais dû écouter les médecins algériens… — C'est le mektoub, dit Amar. (à suivre...)