Résumé de la 11e partie n Amar sera transféré à l'étranger. Sabrina se demande si cette opération est nécessaire. Elle commence, comme Mohammed et les autres, à en douter. A l'hôpital, Sabrina, sa mère et l'oncle Amar sont là pour assister à l'évacuation de Belkacem. Sabrina serre la main de sa mère. — Courage, dit Djazia, la femme de ton oncle et ses filles viendront te tenir compagnie. Les médecins, très sceptiques, assistent au transfert. Personne ne dit rien, y compris le docteur Toufik, l'ami de Mohammed, qui se contente de faire un signe amical à Sabrina. Mohammed arrive à la dernière minute. — ça va ? demande-t-il à Sabrina. — Oui, dit la jeune femme. Amar s'approche. — Tiens, tu es là… Mais cette fois Mohammed ne veut pas se faire insulter. — Je suis venu pour l'épouse et la fille de ammi Belkacem ! Amar préfère ne pas provoquer d'incident. D'ailleurs, on vient de sortir le patient. Sabrina se précipite. — Papa ! Elle veut l'embrasser, mais le masque et les tuyaux d'oxygène la gênent. — Attends, dit Djazia, tu vas l'embrasser. Elle guide sa fille qui peut ainsi embrasser son père. — Papa, reviens vite ! — Il reviendra, dit Amar, dans un ultime défi aux médecins et il sera debout! On embarque le malade dans l'ambulance et on prend la route de l'aéroport. Mohammed se fait accompagner par son ami Toufik. A l'aéroport, c'est de nouveau de déchirants adieux de Sabrina. La jeune femme est cette fois inconsolable. L'avion décolle, Sabrina se retrouve seule. On n'avait pas pensé à son retour. — Mohammed ! — Je suis là, dit-il. Elle se jette dans ses bras et se met à pleurer. — Tout se passera bien, dit Mohammed. — J'ai peur que ce soit la dernière fois que je le vois ! — Ne dis pas, cela… Nous allons rentrer… Il l'accompagne jusqu'au parking ou Toufik les attend. — Docteur, dit-elle, je sais que vous étiez opposé au départ de mon père ! — Oui, dit le médecin, mais espérons que tout se passera pour le mieux et qu'on pourra faire quelque chose pour lui… Il est vrai que là-bas, ils ont un matériel très sophistiqué… — J'ai peur qu'on ne puisse rien faire pour lui ! — Il faut être optimiste. Mohammed, assis avec Sabrina à l'arrière, lui serre la main. — Garde espoir, dit-il. (à suivre...)