Résumé de la 10e partie n Le cadenas, nécessaire au désenvoûtement de Amina, est introuvable. On ne sait pas où sa défunte grand-mère l'a placé. Amina regarde tour à tour sa mère et ses tantes. — Comment faire ? La tante Fadhéla sourit. — tu crois que c'est un drame ? — bien sûr, dit Amina, grand-mère a insisté sur le fait de me délier ! — ta grand-mère est de l'ancienne école ! La tante Aïcha tente de la rassurer. — Ecoute, moi, je n'ai pas lié mes filles ! — d'ailleurs, dit la troisième tante, Mériem, presque plus personne n'observe ce rite ! c'est maintenant démodé ! Mais Amina insiste. — il faut retrouver le cadenas, sinon, il va m'arriver malheur ! — il ne t'arrivera rien ! Sa mère aussi tente de la rassurer. — de toute façon, même ta grand-mère n'y croyait pas ! — elle te l'a dit ? demande Amina — oui, dit Zahia, mentant pieusement. Amina secoue la tête. — eh bien, ce n'est pas ce qu'elle m'a dit à moi ! — elle a voulu t'impressionner, c'est tout ! — non, elle était sincère, elle croyait en tout ce qu'elle disait ! Ainsi, Amina était loin d'être rassurée. Et toutes les explications fournies ne lui servirent à rien. Elle passe la nuit, crispée, se rappelant les propos de sa grand-mère. Le cadenas la protège de tous les hommes, elle ne sera déliée que le jour où on l'ouvrira. Elle pourra alors se livrer à son mari… Le lendemain, elle se réveille avec un visage crispé. — qu'est-ce qui se passe ? demande sa mère — je me sens mal… — tu as mal dormi ? C'est l'émotion… — non, dit Amina, le cadenas ! — Quoi, s'écrie Zahia, encore ce maudit cadenas ! — je voudrais tant qu'on procède au rite du «déliement» ! Zahia est prête à se mettre en colère. — tu ne vas pas nous empoisonner la vie avec ce cadenas ! Amina soupire. — de toute façon, je n'ai pas le choix ! — voilà qui est bien dit ! Pense à ton mariage qui va être une grande fête. Pense à être la plus belle qui soit ! (à suivre...)