A en croire une étude réalisée récemment par la Forem, la consanguinité est assez fréquente aux quatre coins de notre pays, et ce, malgré le changement des mentalités en Algérie et l'élévation du niveau culturel chez la nouvelle génération. Selon cette étude, le taux de consanguinité reste très élevé. Et ce n'est pas seulement les wilayas de l'intérieur ou du Sud qui sont concernées par ce phénomène. Celui-ci est même plus répandu dans les grandes métropoles. C'est le cas d'Alger avec 28% de cas de mariages consanguins, Annaba avec 32,5%, Béjaïa avec 50,6% et Oran avec 18,5%. Les conséquences de ce type d'union sont, quant à elles, souvent dramatiques. Car la progéniture est souvent exposée aux maladies héréditaires et aux anomalies congénitales (bec de lièvre, cardiopathie, agénésie des membres, trisomie…). D'où des conséquences également négatives pour le Trésor public vu les coûts des soins de ces maladies. Sur le plan social, en cas de séparation du couple consanguin, c'est souvent une détérioration des relations entre les familles respectives des mariés.