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Deux questions à un sociologue
Publié dans Info Soir le 15 - 01 - 2008

Infosoir : Selon une étude récente, le mariage consanguin reste toujours fréquent en Algérie, malgré un changement relatif des mentalités. A quoi est due cette situation ?
Ali Arab : Les raisons sont différentes. D'abord pour des raisons économiques. Certaines familles riches ne veulent pas que la fortune familiale sorte du cercle fermé. Et la meilleure façon, c'est de se marier dans la famille. La deuxième raison est celle de la notoriété et de la réputation. Certaines familles qui ont des spécificités culturelle, linguistique ou religieuse veulent les préserver. C'est le cas des familles chaouie, kabyle (les marabouts notamment) et mozabite. L'autre facteur est celui de l'autorité paternelle ou maternelle. Il y a des parents qui veulent que leur parole passe malgré tout et quand ils veulent marier leur enfant à un proche (souvent le frère), l'enfant n'a qu'à se soumettre sans la moindre contestation. Mais il y a bien sûr (parfois) une place pour les sentiments et l'affection et les deux cousins se marient à la suite d'une véritable histoire d'amour.
Le paradoxe, c'est que même au moment où tout le monde connaît les conséquences graves de cette union, les gens continuent à pratiquer la consanguinité.
Nous sommes dans une société traditionnelle comme c'est le cas du reste des pays arabes. La loi du groupe (pour ne pas dire de la tribu) règne toujours. Je connais des jeunes instruits, qui sont même allés à l'étranger et qui se sont mariés avec des cousines.
La loi du groupe est plus forte que celle de l'individu en Algérie, surtout dans certaines régions où l'on assiste toujours en 2008 à des affrontements à l'aide de pierres et de matraques… et où il y a eu même des morts ! Alors pour le mariage consanguin, c'est rien du tout devant une telle mentalité.
Concernant la poursuite de cette pratique et malgré ses conséquences, les gens croient qu'aujourd'hui, avec les avancées de la médecine, on peut tout réparer. Mais ils ont tort, car si on peut, par exemple, réparer une malformation de la lèvre supérieure grâce à la chirurgie esthétique, on ne peut pas remédier à un cas de trisomie.


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