Assurance n Dès l'été prochain, la capitale sera totalement sécurisée en eau potable. Le ministre Sellal a, en effet, promis, hier, que l'eau coulera dans les robinets 24h/24. Au cours d'une visite qu'il a effectuée à Alger, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a fait savoir que cet objectif sera atteint à la faveur de la réception en février et en mars de plusieurs projets du secteur à Alger et ses environs. «La capitale sera définitivement sécurisée en matière d'alimentation en eau potable (AEP)», a-t-il affirmé. Il s'agit, en effet, de la mise en œuvre de la station de dessalement d'eau de mer d'El-Hamma fin février prochain, ainsi que l'alimentation d'Alger depuis le barrage de Taksebt (Tizi Ouzou). «La station de dessalement de l'eau de mer d'El-Hamma contribuera à renforcer l'AEP à Alger grâce à sa capacité de dessalement de 200 000 m3/j», a indiqué le ministre. Le recours aux stations de dessalement d'eau de mer, explique-t-il, est dû à la forte demande de l'eau notamment en été, et en revanche, les imprévus changements climatiques. L'Algérie compte 12 stations de ce genre en cours de réalisation, et une seule, opérationnelle, sise à Arzew. La tutelle prévoit à cet effet, la mise en production de ces 13 stations, toutes situées dans les zones côtières, afin, de produire globalement 1 800 000 m3/j et ce, à l'horizon 2010. «Le barrage de Taksebt va, quant à lui, approvisionner Alger avec un apport initial de 180 000 mètres cubes par jour (m3/j), avant de l'augmenter ultérieurement», a déclaré M. Sellal à propos de ce barrage. S'agissant des stations d'épuration des eaux usées, notre pays compte atteindre, selon le ministre, le nombre de 72 d'ici à 2010 dont 2 sont attendues dans la région de Skikda ( Aïn Kechra et Bouchetata). Ces dernières ont une capacité totale de 600 000 m3/j. Sur la mise en service de la station d'épuration de Baraki (Alger), M. Sellal a fait savoir que la capacité d'épuration de cette station doit être revue à la hausse prochainement. «Cette station doit doubler dans les prochaines années sa capacité», dira-t-il, avant de faire remarquer que celle-ci va, dans ce cas, permettre de réduire le rejet des eaux usées dans la mer et renforcer l'irrigation des périmètres agricoles de la capitale. Par ailleurs, le ministre des Ressources en eaux a décidé de confier l'exploitation de la station d'épuration de Réghaïa à la Seaal. D'une capacité de 80 000 m3/j, cette dernière, dont le démarrage est prévu pour le mois de février, est spécialisée dans le traitement biologique des eaux usées. Pour rappel, les besoins de la capitale en eau potable sont estimés par la direction de l'hydraulique à 750 000 m3/j.