Résumé de la 17e partie n Rafik cherche des histoires à Mohammed, mais le jeune garçon a grandi, il n'a plus peur de lui. Il n'est plus le fils des domestiques, mais un avocat… C'est finalement Mohammed qui s'est occupé de la tombe ; même Amar, l'oncle de Sabrina, l'a félicité. — Mon garçon, tu t'es bien débrouillé ! — C'est mon devoir ! Rafik, dans son coin, n'a rien dit. Mais il promet de se venger rapidement ! On emporte la dépouille pour l'enterrement, au milieu de cris de femmes. Mohammed n'ose pas aller vers Sabrina, mais Rafik, lui, a des droits que le fils des domestiques n'a pas. — Sabrina ! Il la trouve quasi évanouie, soutenue par des femmes. — Papa, papa ! — Je suis là, Sabrina ! Il veut la prendre dans ses bras, mais elle refuse. — Je veux papa ! — Viens avec moi ! Elle refuse ! Sa mère vient vers elle. — Laissez-moi la prendre avec moi ! Elle a besoin de s'extraire de cette ambiance, elle ne la supporte plus ! Elle l'emmène. — Je viens ? dit Rafik — Non, non, dit Djazia, elle a besoin d'être seule ! Rafik doit retourner vers les hommes et suivre le convoi funèbre. Mohammed fait partie également du convoi. Sabrina est conduite dans sa chambre. — Ici, tu seras seule, dit-elle, tu te reposeras ! Elle va rester pendant plus d'une heure. Quand Rafik revient, il demande à voir Sabrina. — Elle se repose, dit sa mère ! — Je veux la voir, dit-il. — Elle est très éprouvée, dit Djazia. — Je ne lui dirai que quelques mots… — Je vais essayer, dit Djazia. Elle entre dans la chambre. — Sabrina, Rafik voudrait te voir ! — Je ne veux pas, dit la jeune fille. — Il veut te dire quelques mots ! — Je ne veux plus être consolée ! — C'est ton cousin, voyons… — Je ne veux pas le voir, ni lui ni personne d'autre ! — Bon, bon, dit Djazia, ne te fâche, je vais expliquer à ton cousin que tu es fatiguée et que tu dois te reposer (à suivre...)