Résumé de la 16e partie n Sabrina est désespérée, mais elle garde une dent contre son oncle qui a fait transporter son père à l'étranger et contre son cousin qui ne s'est pas manifesté. En retournant auprès des femmes, Mohammed interpelle Djazia. Comme autrefois, le fils des domestiques l'appelle «ma tante». — Ma tante, tu peux m'accorder un moment ? Djazia s'arrête. — Qu'y a-t-il Mohammed ? — C'est pour la tombe, ma tante, il faudra me confier les papiers d'identité de notre regretté… Je connais un agent à la mairie, il nous facilitera la tâche ! — C'est une bonne idée, dit Djazia, ah, mon cher Mohammed, tu penses à tout ! A ce moment-là, Rafik surgit. — Et moi, ma tante, ne suis-je pas là, pour penser à tout ? Djazia se retourne. — Rafik ! — Que se passe-t-il ? — C'est Mohammed qui connaît un agent de la mairie, il nous facilitera la tâche pour l'obtention d'une tombe ! Rafik a un sourire crispé. — Et moi, je connais le maire ! Il regarde Mohammed. — Tiens, c'est le petit domestique ! Mohammed fronce les sourcils. — Tu as pris la place de ton père ? — Voyons, Rafik… — C'est vrai, quoi, un domestique donne un domestique ! — Mohammed est avocat… Rafik siffle. — Quoi ! Lui ! Djazia se fait sévère. — Tu n'as pas honte de siffler, alors que la dépouille de ton oncle est là ? Et puis, ne te moque pas de Mohammed, il nous a aidées ! — Il a profité que je ne sois pas là ! — Tu n'étais pas là ! Rafik serre les poings. — Toi, va-t-en ! Mohammed le regarde avec haine. Il ne bouge pas, lui aussi en a assez du comportement de cet énergumène. — Tu me cherches ? dit Mohammed Djazia intervient. — Laisse tomber, Mohammed Et à Rafik. — Arrête ton manège ! (à suivre...)