Coopération n Après l'hôtel Sheraton, c'est au tour des hôtels Hilton et Safir-Mazafran, de signer, hier, deux contrats de performance et d'engagement avec le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme. Ces accords s'inscrivent dans le sillage de la mise en œuvre du Plan qualité tourisme Algérie (Pqta), qui fait, lui aussi, partie du Schéma directeur d'aménagement touristique (Sdat) à l'horizon 2025. Ce dernier a pour objectif l'augmentation des capacités et l'amélioration de la qualité à tous les niveaux de la production touristique. «Ces contrats visent la professionnalisation des services et prestations touristiques ainsi que la matérialisation de la notion de qualité dans la pratique», a déclaré M. Rahmani. L'objectif du plan qualité est, a expliqué le ministre, l'attribution de «la marque qualité tourisme Algérie» à l'ensemble des opérateurs souscrivant dans cette démarche qui consiste en la «satisfaction pleine et entière de la clientèle dans différents domaines, notamment l'accueil, le confort des lieux et des installations ainsi que la compétence des personnels». Quel est le rôle des pouvoirs publics ? Le ministère de tutelle, initiateur du projet, tient, précise-t-on dans un document remis à la presse, à assurer à ces opérateurs un accompagnement dans le domaine de la formation en gestion et aux métiers, de l'innovation et de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication. «L'objectif commun et partagé est de hisser l'Algérie progressivement au rang des destinations les plus attractives, grâce à une offre touristique d'excellence, innovante et labellisée», ajoute le premier responsable. S'agissant de l'évaluation de la mise en application des clauses dudit contrat, M. Rahmani a annoncé l'installation d'un bureau d'études de dimension internationale neutre, composé de spécialistes, et ce, après chaque visite rendue à ces établissements. Par ailleurs, le chargé du tourisme au sein de l'exécutif, a affirmé que cette opération va, dans un proche avenir, s'élargir à d'autres établissements hôteliers de moindre envergure (hôtels 4 et 3 étoiles), ainsi que des restaurants, aéroports, ports. «On n'oblige aucun établissement à participer à cette aventure», précise toutefois le ministre qui ajoute au passage, que même le statut juridique de ces édifices n'est pas d'entraver le processus. «Que ce soit le privé ou les établissements publics, leurs statuts ne m'intéressent pas, ce qui est important pour moi, c'est la prestation et la qualité», indique-t-il encore. Pour sa part, le P-DG de la compagnie Dahli qui gère l'hôtel Hilton-Algérie, Abdelouahab Rahim, a qualifié de «positif» ce contrat avant de faire remarquer que «la qualité s'entretient quotidiennement et ne peut être maintenue et améliorée que par l'investissement».