Résumé de la 24e partie n Sabrina reprend ses cours à l'université. Elle était avec un camarade quand Rafik la hèle. Fait qu'elle ne supporte pas d'où l'altercation qui s'ensuit. Quand elle arrive à la maison, elle est étonnée de trouver la voiture de Rafik. Qu'est-il venu faire à la maison ? Est-ce pour se plaindre que Sabrina ne soit pas revenue avec lui ? Elle pousse le portail et entre. Les voix qui lui parviennent sont celles de Djazia et Rafik. Ils sont au salon. Elle entre à pas de loup et va écouter. — Je l'ai vue avec un garçon ! — C'est peut-être un camarade, dit Djazia. — C'est ce qu'elle m'a dit… Mais je ne la crois pas… — Si Sabrina avait un ami, elle me l'aurait dit ! — Je ne pense pas qu'elle te dise cela, ma tante ! Djazia tente de calmer Rafik. — Je comprends ta préoccupation, mais ne t'inquiète pas… Sabrina est une fille bien élevée, il n'y a rien à craindre pour elle. — Les gens sont méchants, ma tante, il faut la surveiller ! Je vais partir avant qu'elle n'arrive. Que cette discussion reste entre nous ! — Je ne lui dirai rien ! C'est à ce moment-là que Sabrina choisit d'entrer. — Sabrina, sursaute Djazia, tu étais là ! Mais la jeune fille se retourne vers son cousin. — Ainsi, tu viens m'espionner et me calomnier ! — Ce n'est pas ce que tu crois, Sabrina ! — Que faut-il que je crois ? demande la jeune femme. Dans la rue, tu m'as accostée comme on accosterait une vaurienne ! Tu t'es mal comporté avec l'étudiant qui veut m'aider à rattraper mon retard et voilà que tu m'accuses de mener une vie dissolue ! — Je ne t'ai pas accusée de cela ! — Alors que me reproches-tu ? Rafik est embarrassé. — Je ne sais pas… Je voudrais que tu sois plus proche de ta famille… Que tu acceptes sa protection… je te jure que je ne pense qu'à te protéger ! — Je ne suis pas en danger ! — Toute jeune fille est en danger ! — Et moi, je te dis que je n'ai pas besoin de protecteur ! Djazia intervient. — Voyons, Sabrina, ton cousin ne te veut que du bien ! — Eh bien, qu'il le veuille aux autres, pas à moi ! Et je lui interdis de me suivre et de m'espionner ! En pointant un doigt rageur vers lui, elle dit : «Sinon, tu le regretteras !» Et elle quitte le salon. (à suivre...)