Résumé de la 48e partie n Rafik emmène Sabrina au restaurant. La jeune, mal à l'aise, lui demande de l'accompagner chez elle. Il la dépose devant la villa. Elle ne lui propose même pas d'entrer prendre un café. — Eh bien, dit Rafik, gêné, passe le bonjour à khalti Djazia. – Au revoir, dit Sabrina. Elle entre dans la maison. Djazia accourt. — Tu es déjà revenue ? — Oui, je n'allais pas passer l'après-midi avec lui ! — Et pourquoi pas ? dit Djazia, c'est ton fiancé ! — Nous n'avons pas encore célébré nos fiançailles! — Cela va venir ! Sabrina hausse les épaules. — Je n'aime pas les sorties ! Djazia se fait sarcastique. — Avec Mohammed, tu n'aurais pas dit non ! — Je préfère ne pas te répondre ! — Il faut que tu t'habitues à sortir également avec Rafik ! — Je ne sortirai pas avec lui ! — Tu es sa fiancée ! — Si tu continues à me harceler, je renonce à me marier avec lui ! Elle regarde sa mère avec colère. — De toute façon, tu me forces à l'épouser ! Djazia regrette aussitôt ce qu'elle a dit. — Je plaisantais… — Ne plaisante plus avec mes sentiments ! Elle la laisse là et va dans sa chambre. Elle se jette sur son lit et se met à pleurer. — Pardon, Mohammed, pardon… Sa mère la trouve dans cette posture. Elle se précipite vers elle. — Sabrina ! — Laisse-moi ! Djazia la relève. — Ma petite fille… Qu'est-ce que ce gros chagrin ? — Je veux mourir, maman ! — Dieu te garde… Rafik t'a peut-être dit quelque chose qui t'a fâchée ? — Non ! — Alors, c'est moi… pardonne-moi ! — Je suis malheureuse, maman ! Djazia la prend dans ses bras et se met à la bercer, comme lorsqu'elle était enfant. — Ne pleure pas, je suis là ! — Pourquoi n'ai-je pas le droit de choisir ? — Parce qu'il faut savoir se montrer raisonnable ! (à suivre...)