Après le séisme survenu dimanche dans la région des Grands-Lacs et faisant 44 morts dont 38 au Rwanda, en plus de 450 blessés, voilà que d'autres tremblements de terre n'arrêtent pas de faire «le tour du monde». Hier, le nord du Chili, situé à la lisière de la ceinture du feu, a été ébranlé par une forte secousse de magnitude 6,6. Presque simultanément, la terre a tremblé respectivement en Indonésie (5,8) et en Grèce (5,4) avant d'ébranler, par quatre fois, les Emirats arabes unis, un pays non habitué, pourtant, aux séismes. Le Nord de l'Algérie n'a pas été épargné. Hier en effet, une secousse tellurique d'une magnitude de 3,4 degrés a été enregistrée à 14h 01 dans la wilaya de Chlef. Vendredi dernier, Boumerdès a été secouée par un séisme de 5,2 degrés. La veille, soit jeudi, une secousse de 3,9 degrés a eu lieu à 19h 04 dans la wilaya de Guelma. Interprétant le phénomène, Loth Bonatiro, astrophysicien algérien de notoriété, que nous avons contacté, ce matin, estime que cette reprise de l'activité sismique est «tout à fait normale». «C'est une activité sismique tout à fait normale qui a débuté fin janvier et qui se résume par deux phénomènes astrophysiques», a-t-il tenu à rassurer. Le premier n'est autre que «l'arrivée à la fin du cycle solaire de 11 ans qui, en 2003, a atteint son paroxysme». Le second demeure, en revanche, la réactivation de l'attraction luni-solaire, responsable dans le vocable des astronomes et astrophysiciens, entre autres des marées hautes. Celle-ci, dira le scientifique, «fait soulever lentement la croûte terrestre pour permettre à la terre de dégager les gaz emmagasinés depuis des années, voire des siècles». Boumerdès l Un tremblement de terre de magnitude 3 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistré ce matin à 9h 41 (heure locale), a indiqué un communiqué du Craag. L'épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à 3 km à l'est de Boumerdès.