Résumé de la 3e partie n Au cours d'un exercice d'expression écrite, Cho Seun hui produit une pièce d'une rare violence qui contredit son caractère de garçon effacé ! Dans la pièce de Cho, John s'en prend à son beau-père qui veut abuser de lui. Sa mère, Sue, intervient et prend son parti. «Richard (repousse sa femme de son bras massif) : Sue ! Sue ! Ecoute-moi ! Sue (elle est effrayée par ce geste) : Oh, mon Dieu ! Qu'est-ce que tu essayes de faire ? Est-ce que tu veux me frapper aussi ?» Elle se recroqueville et court dans la cuisine. Elle attrape la première chose qui lui tombe sous la main : une assiette. Elle la lui jette. Elle se brise en plein front de Richard, mais il reste immobile. — «T'es un gros porc ! John, va dans ta chambre. Elle descend au sous-sol en courant. — T'es un tueur psychopathe ! S'il te plaît, arrête de me suivre, ne me tue pas ! Elle lui jette des outils (clef anglaise et clef à pipe) qui se trouve au sol, mais il les évite. Richard : je n'ai rien fait. OK ! J'arrête de te suivre. Il s'arrête les mains en l'air. Il se met à genoux. Elle continue à lui jeter des objets encore plus lourds. Richard : laisse-moi t'expliquer… John est un garçon travaillé par la puberté ! Sue : oh, mon Dieu, tu es un pédophile ! Richard : mais non…» Comme la pièce commence à devenir ennuyante, l'enseignante l'arrête. — Vous pouvez sauter quelques passages… — Il y a la scène : « Jure de tuer Richard». Je peux la lire ? — Oui… John (il sourit en jetant des fléchettes sur une photo de Richard) : je te déteste, je dois tuer Dick. Il doit mourir ! Richard McBeef… C'est quoi ce nom ? Je déteste ce nom ! Et regarde sa gueule. J'aime pas du tout sa gueule ! John se met à courir au sous-sol pour rejoindre sa mère. Il trouve Sue qui attrape une tronçonneuse et la brandit en direction de Richard. Celui-ci s'échappe de la maison et monte dans sa voiture. John le rejoint et fixe Richard avec mépris. — Passez, passez… John : enfile-toi ça, espèce de minable ! John tenait dans la main une barre de céréale, il l'enfonce dans la bouche de son beau-père. Richard : Ahhhhhh ! Il repousse John. — Laisse-moi en paix ! Hors de lui, Richard lève son gros bras et envoie un coup mortel au garçon de 13 ans. — C'est fini ? — La chute est un peu brusque ! Mais dans la salle, on ne rit pas. — Nous allons, dit l'enseignante, passer à la critique de la pièce de M. Cho (à suivre...)