La blessure que l'on se voit infliger en rêve est un malheur, parce que ‘aqr «blessure» et ‘aqar «malheur» proviennent de la même racine. Il en va de même si la blessure est provoquée par des souliers ou un vêtement que l'on porte si la blessure est provoquée à la suite d'une agression, le rêveur sera victime d'un mal causé par l'agresseur qui apparaît dans le rêve et qu'il va suivre de sa haine. Nous allons passer en revue les différentes maladies que l'on retrouve dans les traités d'oniromancie musulmane. Signalons d'abord que l'on distingue entre maladies «chaudes» (comme la fièvre, considérée comme maladie»), les maladies «sèches» (la paralysie, par exemple) et les maladies «froides», (l'impuissance, la stérilité)... Les maladies froides signifient qu'on néglige les devoirs imposés par Dieu Le Très-Haut ; qui voit ce type de maladie en rêve doit s'attendre au châtiment. Les maladies chaudes représentent des soucis causés par un dirigeant. Les maladies sèches signalent que le rêveur a dilapidé ses biens, sans l'agrément de Dieu et qu'il a contracté des dettes qu'il ne peut rembourser, ce qui lui a valu un juste châtiment. Les maladies «humides» signifient gêne et incapacité à travailler. La peau desséchée et gercée du visage représente le manque de pudeur. A l'inverse, la laideur est un défaut et, inversement, le défaut représente la laideur. Les maux de tête s'interprètent, en général, comme (des maux) atteignant les chefs. On dit que la migraine symbolise un péché que l'on doit racheter par une œuvre pie.