La cérémonie de remise du prix «Apulée de Madaure», une distinction venant récompenser le meilleur roman dans les trois langues, s'est déroulée, hier dimanche, à la bibliothèque nationale. Ainsi, lors de cette 2e édition, le prix du meilleur roman en langue arabe est revenu à Ahmed Khiat pour son livre Moughamarat El makar (Les aventures du malicieux). Tahar Ould Amar a, de son côté, reçu, le prix de la meilleure production littéraire d'expression amazighe pour son livre Bururu (le hibou). Enfin, Mohamed Attaf est récompensé pour son ouvrage L'arbre de la chance. Les lauréats des seconds prix sont Mohamed Mesbah et Mahfoud Khelif (ex aequo) auteurs des romans Haï El banat (La cité de jeunes filles) et Tasmoutou El âssafir (Les oiseaux se taisent), publiés en langue arabe, Ibrahim Tazairt pour son livre Sala d Nuja (Sala et Noudja), en amazigh, et Abdelhalim Azzouz, pour Les grandes boulimies. Le prix «Apulée de Madaure» est une initiative menée par la Bibliothèque nationale. Elle consiste à encourager la création littéraire et à stimuler les jeunes plumes à s'investir avec une sensibilité inédite et avec un imaginaire démonstratif dans l'écriture littéraire, visant ainsi à enrichir la production éditoriale. Force de relever que ce prix porte le nom de «Apulée de Madaure» qui, selon les historiens de la littérature, s'avère le doyen du roman dans le monde. Son premier roman en prose de langue latine, paru dans l'Antiquité, a pour titre en français L'âne d'or. Apulée de Madaure est né en Algérie, dans la ville de Taghaste (aujourd'hui Souk Ahras).