Distinction n Une cérémonie de remise de prix – des prix venant récompenser les meilleures productions livresques – a eu lieu, jeudi, en marge du 13e Salon international du livre d'Alger (SILA). Ainsi, le prix de littérature, celui du meilleur roman édité en langue française, a été attribué à Maïssa Bey pour son livre Pierre sans tapis ou cendres, paru aux éditions Barzakh. Le prix du meilleur roman édité en langue arabe revient à Wassiny Laâredj pour son livre Climatorium pour les fantômes de Jérusalem, publié aux éditions Baghdadi. Le prix du meilleur texte en tamazight est revenu au livre collectif Tacemlit (Solidarité) de Hamid Oubagha, Ghania Khouchi, Kahina Ammari et Karima Baha, paru aux éditions Baghadi. Dans la catégorie Patrimoine, Les lauréats sont l'écrivain Abdelhamid Benhedouga, auteur de Amthal djazaïrya (Proverbes algériens), édité par Casbah Editions (c'est un prix qui lui revient à titre posthume), l'historien Abderrahmane Khelifa pour son œuvre Honein, publiée par les éditions Dalimen, et l'anthropologue Dida Badi pour L'Imzad paru aux éditions ENAG. Enfin, le prix du livre pour enfants, édité en langue arabe, a été décerné à Abdelaziz Bouchefirat pour Hikayat wa kissas lil atfal (Histoires et contes pour enfants), publié aux éditions El Maârifa, tandis que le prix du livre de la jeunesse, édité en langue française, a été attribué à Djouhar Khater pour son ouvrage intitulé La Rose de lumière, paru chez Casbah éditions. Ces prix, placés sous l'appellation « le Prix du Salon», sont désormais institués par le comité d'organisation, et cela dans le cadre des améliorations et des nouveautés apportées, cette année, au Salon afin de conférer à celui-ci une touche professionnelle. L'objectif de ces distinctions vise, a priori, à encourager la création littéraire et, du coup, à soutenir l'industrie du livre, un secteur, rappelons-le, en mal d'une politique favorable à son développement et à son épanouissement. Il est à noter que le Prix du Salon s'ajoute au Prix du Libraire qui, lui, sera décerné, mardi, à l'écrivain algérien Ammar Lakhous pour son roman Choc des civilisations pour un ascenseur Piazza Vittoro, paru aux éditions Barzakh – ce roman a d'abord été écrit en arabe (édition El Ikhtilef, en 2003), puis en italien avant d'être traduit en français. À tous ces Prix littéraires, vient s'ajouter le Prix Mohammed-Dib, une distinction créée et instituée par la Fondation qui, attribuée tous les deux ans, porte le nom de l'auteur. Le Prix Malek-Haddad est un autre Prix littéraire qui récompense des auteurs écrivant en langue arabe. Coorganisé par la romancière Ahlame Mosteghanemi et l'association culturelle El Ikhtilef, une association spécialisée dans l'édition. S'ajoute à cela le prix Apulée-de-Madaure, du nom du premier romancier algérien, qui, initié par la bibliothèque nationale, distingue les œuvres premières dans les trois langues (arabe, français et amazighe). Autant de prix que de raisons pour encourager la création littéraire et booster en une seule action l'édition algérienne. Tous ces prix priment des œuvres qui se caractérisent par leur valeur intellectuelle, littéraire et esthétique.