Résumé de la 9e partie n Cho continue sa macabre expédition, tuant pêle-mêle, professeurs et étudiants. Personne n'échappe à sa fureur. Il va ensuite dans la salle 207 où le professeur Bischop donne un cours. On a entendu les coups de feu et on s'apprête à fuir quand le meurtrier surgit. — Au secours ! Le professeur s'écroule le premier, des étudiants le suivent. — Vous allez tous mourir ! Mais les haut-parleurs de la police se font entendre. — Vous êtes cernés ! Cho aurait sans doute continué le massacre, sans cette intervention. Il vise un étudiant, mais c'est vers lui qu'il dirige l'arme. Il tire, mettant fin à sa courte et combien tragique vie. Il est 9h 45min. Le meurtrier ne sera pas immédiatement repéré, et on le prend pour l'une des victimes de la tuerie. C'est toujours la panique à l'université. Vers 9h 50min, un deuxième e-mail parvient sur l'Internet : «Un tireur incontrôlé se trouve dans le campus. Restez dans les bâtiments le temps que la police vous en délivre… Ne sortez pas aux fenêtres…» Les haut-parleurs de l'université diffusent le même message. Vers 10h 16min, un troisième e-mail annonce l'annulation de tous les cours et demande à ceux qui sont dans le campus de ne pas en sortir. Vers 10h 52min, un quatrième e-mail parle de plusieurs victimes. On dit aussi qu'un tireur a été arrêté, mais on pense aussi à un second tireur. «Ne quittez pas les bâtiments, ne vous exposez pas aux tirs !» En fait, le tireur s'est suicidé mais la police n'est pas au courant. On a arrêté plusieurs hommes qu'on interroge. On suppose aussi que les deux premiers meurtres signalés et cette tuerie sont liés, mais d'autres pensent le contraire. Vers 12h 15min, le président de l'université, Charles W. Steger et le responsable de la police de l'université, Wendell Flincum, donnent une conférence de presse conjointe. On annonce que le bilan est de vingt morts ! L'information est aussitôt répercutée par la presse et les télévisions. — Tuerie à l'université de Virginia Tech… Un peu plus tard, le bilan est revu à la hausse. — Il y a eu trente-trois morts ! Les parents des étudiants affluent à l'université. On sait maintenant qu'il n'y a plus de tirs. Le meurtrier s'est peut-être enfui ou donné la mort. On évacue les blessés. Au sein de l'université c'est toujours la panique. Des parents et des amis pleurent les victimes. Une cellule d'aide psychologique se forme. On tente d'aider au mieux les familles des victimes. On découvre le tireur : c'est, en effet, comme indiqué, un Asiatique. On tente de l'identifier mais il faudrait le témoignage de ses enseignants et de ses camarades. (à suivre...)