Résumé de la 1re partie n Ashley Smith est sous la menace de l'arme de Brian Nichols, un dangereux meurtrier, dont la capture vaut 70 000 dollars... D'abord, le viol dont il est question n'est pas le crime odieux qu'on imagine. C'est son ex-petite amie qui l'accuse de l'avoir contrainte à des relations sexuelles après leur rupture. Lui-même, de son côté, ne nie pas les faits, mais affirme qu'elle était consentante. Il s'est d'ailleurs, tout au long de l'instruction, exprimé avec une parfaite courtoisie, sans se départir du calme et des bonnes manières qui sont les siens. En fait, Brian Nichols est tout sauf un voyou. Cet informaticien, cadre dans une multinationale qui a son siège à Atlanta, n'a jamais eu à faire jusque-là à la justice. Toutes ces raisons ont fait que le juge Rowland Barnes, devant lequel Brian Nichols s'apprête à com-paraître, n'a pas jugé bon de lui faire mettre les menottes. Il y a déjà eu deux confrontations avec l'ex-petite amie dans son bureau et tout s'est bien passé. Il n'est pas impossible que l'affaire se termine à l'amiable. Que se passe-t-il alors dans l'esprit de ce prévenu modèle ? Personne ne le sait. Quand Cynthia Hall lui déclare : «Suivez-moi, nous allons au huitième étage», Nichols lui décoche brutalement un formidable coup de poing. Elle s'écroule sans connaissance, il s'empare alors de son revolver et, froidement, lui tire une balle dans la tête. Cynthia Hall, grièvement blessée, survivra par miracle. Personne n'a vu ni entendu quoi que ce soit. Alors, avec le plus grand calme, Brian Nichols quitte la pièce, après avoir mis le revolver dans sa poche. Il se dirige vers l'ascenseur et appuie sur le bouton du huitième étage, là où il devait se rendre sous escorte et où il va aller seul et armé... Au huitième, il tombe nez à nez avec deux femmes, une secrétaire du tribunal et une greffière. Il les menace avec son arme. — Où est le juge Barnes ? Elles lui montrent en tremblant une porte au fond du couloir. Brian Nichols les fait entrer dans la pièce la plus proche. Avant de refermer la porte, il tire un coup de feu sur la greffière. Celle-ci n'a pas la chance de la femme policier : elle est tuée sur le coup. Le parcours meurtrier continue... Brian Nichols se rend au bout du couloir. La porte donne sur une petite salle d'audience. Un procès est en train de s'achever, celui qui, normalement, aurait dû précéder le sien. On en est aux plaidoiries de la défense. Le juge Rowland Barnes siège derrière son bureau. Il est tourné vers le box de l'accusé, écoutant le discours. Il n'a pas fait attention à lui. Mais l'avocat, lui, l'a vu et il a vu l'arme. Il s'interrompt pour crier : — Attention, votre honneur ! Trop tard. Brian Nichols a déjà tiré. Une seule fois et avec la même précision diabolique : le juge Barnes s'écroule, tué net d'une balle dans le cœur. Dans la salle d'audience où il n'y avait aucun policier, tous sont restés figés et, avant que les personnes présentes soient revenues de leur stupeur, Brian Nichols disparut. Il se dirige vers l'ascenseur. Celui-ci étant occupé, il descend à pied les huit étages... Dans le Palais de justice, l'alerte est enfin donnée, des cris éclatent un peu partout. C'est au rez-de-chaussée u'un nouveau drame se produit. Un policier en faction a sorti son arme et, le voyant déboucher en courant, le met en joue. Mais Nichols est plus rapide et l'atteint à l'abdomen. Transporté à l'hôpital, le policier décédera à son arrivée. (à suivre...)