La constitution algérienne a connu depuis sa première rédaction en 1963, trois amendements. Le premier date de 1976 juste après l'adoption de la Charte nationale lors du référendum du 27 juin 1976, puis en 1989, celui qui a consacré, à la suite d'un référendum, la notion de la démocratie et du multipartisme. Vient enfin la dernière révision d'avril 2002 qui a été adoptée par voie parlementaire. La nouvelle mouture qui a consacré la langue amazighe langue nationale est intervenue après les événements tragiques qu'a connus la Kabylie. La nouvelle révision que tout le monde attend cette année, consiste, selon le projet préliminaire proposé par le FLN, à amender plus de 25 articles de la constitution assurant un régime politique présidentiel. Il s'agit notamment de l'exercice du pouvoir, la distribution des prérogatives et la fonction de contrôle. Du point de vue juridique, la constitution d'un Etat est à la fois «l'acte politique à valeur juridique et la loi fondamentale qui unit et régit de manière organisée et hiérarchisée, l'ensemble des rapports entre gouvernants et gouvernés» et ce, au sein d'un État uni en terme d'espace géographique et humain.