Résumé de la 6e partie n Quelque temps après la célébration de son mariage, Haroun Rachid quitte son épouse pour son royaume d'où il ramènera la dot... Haroun Rachid continua sa route et parvint dans son pays où il était impatiemment attendu. Après un bref séjour dans son palais, il demanda à ses vizirs de lui préparer la dot promise à sa femme et entreprit ce nouveau voyage avec les honneurs et les richesses. Dès que les caravanes chargées de plus de mille coffres transportant plus de mille richesses et suivies de mille troupeaux, approchèrent du pays du Sultan son beau-père, les gens crièrent en voyant un immense nuage de poussière cacher le soleil : — Malheur ! C'est une tornade géante qui va tout ravager. Mais la femme de Haroun Rachid les rassura : — Non ! N'ayez aucune crainte, c'est mon époux qui revient avec la dot. C'était un véritable triomphe. Personne n'avait vu autant de richesses à la fois. On fit venir le Cadi avec le contrat de mariage. Il lut ce qu'il avait inscrit et compta, compta... Rien ne manquait. — Rien ne manque de tout ce que j'ai inscrit, conclut le Cadi. — Si, il manque quelque chose, rectifia Haroun Rachid. — Je ne vois pas, s'excusa le Cadi. — Tu as oublié les crachats et les injures que tu m'as si injustement lancés. Ton papier a sans doute oublié d'en prendre note, mais mon cœur, lui, a tout enregistré, lui enseigna le grand roi Haroun Rachid. Le Cadi se jeta à ses pieds et demanda pardon. Le grand Sultan le releva et lui dit : — Moi, je te pardonne mais tourne-toi vers ton Seigneur pour obtenir le vrai pardon. Après un long séjour et de majestueuses festivités, Haroun Rachid annonça son départ. La princesse qui était enceinte, devait le rejoindre après la naissance de leur bébé. Mais qui peut se vanter de détenir les clefs du futur ? Haroun Rachid laissa à sa femme un portefeuille et un bonnet qu'elle devait donner à leur enfant une fois grand si jamais le destin empêchait les retrouvailles. Ils se firent leurs adieux et se promirent de ne pas laisser la toile de l'oubli se tisser dans leurs cœurs épris. Haroun Rachid s'en alla. Son destin l'attendait. Il ne reverra plus sa femme. Cependant, il retrouvera son fiIs ; mais cela est une toute autre histoire. Elle a pris le feu, le feu, j'ai pris la route, la route ! Elle a mangé du Diss, j'ai mangé du Rfiss !