Résumé de la 51e partie n Rafik et sa famille viennent demander la main de Sabrina pour l'été prochain. Elle refuse, parce qu'elle n'aura pas fini ses études. Djazia lui dit, en souriant. — Ton oncle est d'accord pour que le mariage se fête l'année prochaine ! La jeune femme hausse les épaules. — C'est moi qui l'ai imposé ! — Voyons, dit Djazia, ton oncle et sa famille essayent de t'arranger… Quant aux fiançailles, elles seront célébrées cet été ! — Cela m'est égal ! — Pourquoi parles-tu comme ça ? Je connais des jeunes filles qui seraient heureuses d'épouser un garçon comme Rafik ! — Ce n'est pas mon cas ! — Tu es trop fière, ma fille ! — Je t'assure que c'est contre ma volonté que je vais épouser Rafik ! — C'est trop tard, ma fille…Tu es promise à ton cousin ! La jeune femme ne dit rien. Les jours suivants, elle essaye d'oublier son cousin, mais Rafik vient souvent la voir. Mais il ne la brusque plus : quand elle veut sortir avec lui, il l'emmène, mais dès qu'elle refuse, il ne dit rien. A un mois de la date fixée pour les fiançailles, Rafik veut l'emmener choisir sa bague. — Pourquoi ? — Mais il ne peut y avoir de fiançailles sans bague ! Elle hausse les épaules. — Choisis-la toi-même ! — Il faut que tu m'accompagnes, nous la choisirons ensemble ! — Ce n'est pas nécessaire ! Rafik s'incline. — Alors donne-moi une de tes bagues pour prendre les mesures ! Rafik parti, Djazia lui fait une scène. — Qu'est-ce que ces façons de se comporter avec ton cousin ? — Je ne veux pas sortir avec lui ! — Eh bien, ce garçon, il va falloir le supporter parce qu'il sera le compagnon de ta vie ! Elle hausse les épaules et s'en va. Puis c'est le choix de la robe de fiançailles. — Je me fiancerai en jean ! — Quoi ! tu veux nous ridiculiser ? — Et alors ? je ne porte jamais de robe ! Mais cette fois Djazia réussit à lui imposer la robe de fiançailles. Le jour de la fête, Sabrina est resplendissante. Mais elle ne semble pas heureuse. Les photographes doivent lui demander de sourire. Rafik semble gêné, mais il fait semblant d'être heureux. Quand il lui passe la bague, au doigt, la jeune femme se met à pleurer. Mais les convives croient qu'il s'agit de larmes de joie (à suivre...)