Résumé de la 45e partie n Sabrina apprend le départ de Mohammed à l'étranger. Sa mère lui explique que c'est la meilleure solution pour lui. Elle lui parle, de nouveau, de la demande de son cousin. C'est l'après-midi. Comme Sabrina n'a pas cours, elle regarde la télévision. C'est le moment que son oncle choisit pour arriver. — Ah, tu regardes la télévision… Mais c'est une bonne chose ! La jeune femme, honteuse, se lève et éteint le récepteur. — Excuse-moi, mon oncle ! — Je te dis que c'est plutôt réjouissant de te voir te divertir ! Elle veut partir. — Où vas-tu ? demande l'oncle — Je dois réviser un cours… — Voyons, je suis venu te voir… Elle baisse les yeux. — Allez, assieds-toi ! dit Djazia Sabrina obéit. Son oncle prend place en face d'elle, Djazia, s'assoit sur un autre fauteuil. — Ma fille, dit l'oncle Amar… Il sourit. — Pourquoi ne me regardes-tu pas ? Djazia rit. — Elle sait de quoi tu vas lui parler… — Ah, oui, dit l'oncle, alors ce n'est pas utile d'en parler ? — Ah, si, il faut en parler ! Sabrina a envie de pleurer mais elle se retient. — Eh bien, ma fille, je viens encore demander ta main pour mon fils Rafik Il se tait aussitôt et la regarde. — Tu ne dis rien ? Djazia sourit. — Que veux-tu qu'elle dise ? Qu'elle accepte bien sûr ! Amar se lève. — Ah, voilà qui est bien ! Il se lève et va l'embrasser. — Tu étais ma fille, maintenant tu l'es encore plus ! Il se frotte les mains. — Voilà qui va faire plaisir à tout le monde : ta tante et surtout Rafik ! Il peut venir te voir maintenant ? Comme Sabrina a toujours les yeux baissés, c'est Djazia qui répond. — Bien sûr… Rafik est un garçon délicieux… — Ils pourront discuter d'avenir, dit Amar Il réfléchit. — On pourra envisager les fiançailles pour cet été et, lorsque Sabrina aura fini ses études, on parlera mariage ! — Ils ont le temps de penser à cela ! — C'est vrai, dit l'oncle, maintenant que Sabrina accepte (à suivre...)