Résumé de la 38e partie n Mohammed jure fidélité à Sabrina. Elle doit désobéir à sa famille pour n'épouser que lui… Djazia va laisser encore une journée à Sabrina. Le lendemain, elle ne manque pas de l'interpeller. — Alors, la nuit t'a porté conseil ? — Je continue à réfléchir, dit la jeune femme. — Et tu vas encore réfléchir longtemps ? — Jusqu'à ce que je trouve une solution qui m'arrange ! Djazia se fâche. — Ton oncle va revenir au courant de la semaine… — Qu'il revienne, dit Sabrina. — Mais pour avoir une réponse… — Et si la réponse est négative ? — Elle ne doit pas être négative ! — Tu me forces la main… — Tout ce que je fais, c'est dans ton intérêt ! La jeune femme se fâche. — Et si mes intérêts ne coïncidaient pas avec ceux de mon cousin… — Tu dois les faire concilier… Sabrina a un sourire amer. — Et si je te dis que j'aime un autre garçon ? Djazia fait un bond. — Quoi ! c'était donc cela… Et dire que Rafik m'a mise en garde contre les garçons de la fac ! j'aurais dû l'écouter ! Sabrina hausse les épaules. — Je n'ai pas de copain à la fac… Je fais des suppositions… — Il doit y avoir du vrai dans tout cela ! — Tu es folle de le croire. Djazia est atterrée. — Choisir un autre mari que son cousin, c'est la pire des choses à faire ! — Mais tout le monde n'épouse pas son cousin ! — C'est une chance d'être demandée par ses cousins ! — Eh bien, moi, cette chance, je la rejette ! — Tu n'es qu'une insensée ! Elle se lève. — Lorsque ton oncle reviendra, tâche de lui donner la réponse qu'il attend ! La jeune femme se tait. Va-t-elle avouer son amour pour Mohammed ? Mais elle connaît déjà la réponse de sa mère : pas la peine d'essayer d'épouser un autre homme que Rafik. — Rafik veut faire un mariage d'intérêt, dit tout bas Sabrina. — Je préfère que ce soit lui qui profite de l'argent de ton père qu'un étranger… Un étranger pourrait tout prendre et te rejeter ! — Tu ne connais pas Rafik ! (à suivre...)