Résumé de la 53e partie n Fatima, que l'on croyait sans enfant, annonce qu'un fils d'un premier lit va la rejoindre. Elle veut le marier ! Fatima, comme prévu, s'est mise activement à préparer la fête. Elle dépensera une bonne partie de ses économies pour acheter tout ce qu'il faut. Le jour de la noce, tous les convives sont là. — Alors, Fatima, tu nous dis qu'elle est l'heureuse élue ? Quelqu'un s'exclame. — Mais, et ton fils ? Fatima sourit. — Il arrive par le prochain vol ! — Comment ? Il n'arrive que le jour de ses noces ? — Bien sûr ! Fatima se retourne vers tout le monde. — Allez vous restaurer ! On commence à dîner, puis les musiciens arrivent. L'ambiance est tellement électrique que plusieurs convives se lèvent pour danser. — Vive Fatima, vive son fils ! — Mais on veut voir le fils ! — Patience, patience, dit Fatima… Mais le temps passe et il faut aller chercher la mariée. — On y va ? — Et ton fils quand va-t-il venir ? — Il va arriver ! Le cortège de voitures arrive. Fatima, qui l'a commandé, monte dans la voiture de la mariée. On va tourner pendant plusieurs heures. Des gens protestent. — Mais où habite cette mariée ? — Patience, on arrive ! Mais la cortège retourne… vers la salle de fête ! — Quoi, on ne va pas chercher la mariée ? — Et ton fils, Fatima ? Alors Fatima prend la parole. — Je n'ai jamais eu de fils ! On s'exclame. — Oh… — Il n'y a donc pas de mariée ! — Mais alors, cette fête ? Fatima sourit. — Je n'ai jamais été heureuse, j'ai toujours rêvé d'avoir un fils à marier… Je l'ai fait ! J'ai été heureuse, j'espère que vous avez partagé mon bonheur ! C'est ce que, dans l'ouest algérien, on appelle les «mariages falso», les mariages pour rire ! (à suivre...)