Résumé de la 56e partie n Sabrina refuse que son mariage soit célébré dans une salle de fêtes. Elle exige que cela se fasse chez elle. La fête, selon le vœu de Sabrina, se déroule dans une quasi-intimité. Puis, Sabrina a rejoint sa chambre où, toujours selon son désir, Rafik n'est venu la rejoindre que tard. Il semble gêné. — ma chérie, commence-t-il. Sabrina détourne la tête. — Tu m'en veux toujours ? Elle ne répond pas. — je sais que tu m'en veux parce que je n'étais pas là quand ton père était malade… Je t'ai pourtant expliqué. Elle hausse les épaules. — peut-être que tu ne m'aimes pas ? Elle baisse les yeux et, à ce moment même, elle pense à Mohammed. Il la serre contre lui, contre le tronc de leur cher arbre et murmure : «Je t'aime !» Elle a envie de répondre, à son tour, «je t'aime», mais elle se rappelle brusquement en face de qui elle est et elle frémit. Rafik rapproche sa main de la sienne. Elle la retire vivement. — ne me touche pas ! — mais tu es mon épouse ! — je ne veux pas que tu me touches ! Il essaie d'insister. Elle se met à pleurer. — si tu continues, je vais appeler à l'aide ! — tu es folle ! — c'est toi qui es fou ! Il fait une tentative. Elle s'apprête à hurler. — bon, bon, je ne te touche pas ! — eloigne-toi de moi ! Il reste ainsi un moment silencieux. — nous allons partir en voyage de noces ! — je ne partirai nulle part ! — même à l'étranger ? — je reste ici ! — tu vas fâcher ta mère ! — je ne voulais pas me marier ! — voyons, Sabrina, je t'aime ! — eloigne-toi de moi ! Elle s'étend sur le lit. — et moi, où vais-je dormir ? — retourne chez toi ! — mais chez moi, c'est ici maintenant. Pour toute réponse, Sabrina éclate en sanglots. (à suivre...)