Projets n La finalité consiste à «traduire ces recherches dans la réalité et à en faire bénéficier le secteur économique et la société algérienne de manière générale», a insisté M. Rahmani. Dans le but de garantir une mise en œuvre efficace des différentes opérations, le ministère de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme a lancé, depuis quelques années, un projet de recherches scientifiques spécialisées. Cette initiative, appelée «100 chercheurs, 100 projets», a mobilisé un nombre important de chercheurs et a porté sur plusieurs questions notamment la gestion des déchets, les pollutions atmosphériques, la préservation de l'eau, la biodiversité, l'éducation environnementale, etc. Sur les 367 projets proposés, seule une centaine a été retenue et mise en application par des universitaires aussi bien en graduation (licence) ou en postgraduation (magistère ou doctorat). La cérémonie de la présentation du bilan final de cette opération s'est déroulée, hier, à l'hôtel El-Djazaïr en présence du premier responsable du secteur, Cherif Rahmani. Lors de son allocution d'ouverture, le ministre a mis en exergue l'importance de la recherche spécialisée dans le long processus de la préservation de notre cadre de vie. Concernant le bilan de l'opération, M. Rahmani a affirmé que «sur les 100 sujets retenus, 70 ont abouti». Les recherches en environnement ont abouti, a-t-il ajouté, à la concrétisation de 253 mémoires de fin d'études (licence), 86 thèses de magistère, 15 thèses de doctorat. A cela s'ajoute l'édition de plus de 89 publications internationales, de 33 publications nationales, de 258 communications internationales et de 143 communications nationales, selon le ministre. La finalité consiste, a-t-il précisé, à «traduire ces recherches dans la réalité et à en faire bénéficier le secteur économique et la société algérienne de manière générale», ajoutant que «le ministère compte renouveler, sans cesse, cette opération pour approfondir cette action de recherche scientifique». Il a, par ailleurs, indiqué que les cinq institutions placées sous l'autorité de son ministère ont également bénéficié autant que les universités et les centres de recherche de ces études, citant le Centre national de la formation des métiers de l'environnement, l'Observatoire national de l'environnement et de développement durable, l'Agence nationale des déchets, le Centre national de la diversité biologique et le Commissariat national du littoral. D'autres projets de recherches scientifiques seront lancés, selon le ministre, qui a souligné qu'une importante enveloppe financière sera dégagée dans ce sens. Pour sa part, la présidente du Conseil scientifique du ministère, Dalila Nedjraoui, est revenue sur les résultats des recherches présentées lors de cette journée, recommandant la nécessité de renforcer les bases scientifiques du développement durable. Elle a insisté sur les «perspectives des réseaux de recherche» ainsi que l'instauration de «l'interactivité» dans ce domaine.