Résumé de la 1re partie n Dans un presbytère, on y a érigé un musée où l'on expose des tableaux qui sortent de l'ordinaire… des marques de brûlures des âmes de l'au-delà. Les autorités ecclésiastiques notent les faits, sans vouloir rien en conclure. Le père Jouet consulte le pape Pie X, puis son successeur Benoît XV et, avec leur accord, il met en chantier la construction d'un nouveau sanctuaire, à l'emplacement même du phénomène : c'est l'église du Sacré-Cœur du Suffrage. Désormais, le père Jouet parcourt l'Europe, à la recherche de nouveaux témoignages et de nouvelles reliques laissées par les âmes torturées par le feu. Il en recueille en Allemagne, en Pologne, en France aussi. De Pologne, il rapporte l'empreinte d'une main déposée au sanctuaire de Jasna Gora, près de Czestochowa, haut lieu de pèlerinage du peuple polonais. La main brûlante s'est posée sur un corporal, linge d'église qu'on dépose, plié en plusieurs épaisseurs sous le calice durant la messe. Là, on voit que les plis supérieurs du corporal ont été entièrement carbonisés par «la main de l'au-delà». Les plis situés plus bas ont moins souffert de la brûlure. Et quand on parvient aux plis inférieurs, on peut nettement voir des nuances, selon que la marque est celle des muscles de la main ou des articulations osseuses. En France, on conserve le livre pieux de Marguerite Demmerlé, une jeune femme d'Eligen, près de Metz. En 1915, à plusieurs reprises, elle a l'occasion de voir le fantôme d'une femme qui descend un escalier. Cette femme a une expression très triste. Marguerite se confie à son confesseur qui conseille de poser franchement la question : «Que voulez-vous ?» L'âme en peine répond : «Je suis ta belle-mère. Tu ne me connais pas, car je suis morte en couches, il y a trente ans. Je voudrais que tu ailles au pèlerinage de Marienthal, et que tu fasses dire deux messes pour le repos de mon âme.» C'est ce que fit Marguerite, et la défunte se présenta une dernière fois pour remercier sa bru. En témoignage de sa satisfaction, elle posa un doigt, un seul sur l'Imitation de Jésus-Christ de Marguerite, et disparut définitivement dans un halo lumineux qui exprimait sa paix éternelle retrouvée. Le musée possède aussi une relique qui vient de Bastia. En 1894, au couvent, une petite sœur, Maria de Gonzague, est bien mal en point. Elle souffre de la poitrine et éprouve les plus grandes difficultés à respirer. Un jour, découragée, elle demande à Dieu d'abréger ses souffrances et de la rappeler à lui. Elle sera exaucée (à suivre...)