Résumé de la 63e partie n On met une nouvelle personne au courant de l'histoire de Souhila : son beau-père qu'on charge de contacter son fils et de le ramener. Quelques jours après, Lakhdar reçoit une autre lettre. Il reconnaît l'écriture de son père, il s'empresse de l'ouvrir. «Mon cher fils !» — c'est père. Il tremble qu'il lui fasse quelques révélations, mais le ton est surtout sympathique. «Nous avons quelques affaires à régler avec tes oncles à la campagne, à propos de notre héritage. Tu dois venir le plus tôt, car tu es mon fils aîné. Et ne me dis pas que tu n'as pas le temps, deux ou trois jours suffiront !» Lakhdar sourit presque. — ce n'était donc que cela ! Comme il n'a pas pris de congé depuis près de deux années, son patron lui donne quelques jours. Pour éviter les quiproquos, c'est Tahar qui va lui-même l'accueillir. — alors, qu'est-ce que c'est que cette histoire d'héritage ? — n'en parle à personne, dit Tahar. — mes frères ne sont pas au courant ? — Non ! — cette histoire, c'est du bidon ? — oui ! Lakhdar est prêt à piquer une colère. — tu m'as fait venir pour rien ? — non, bien sûr… Il y a toujours quelque chose ! Lakhdar s'inquiète. — c'est à propos de ma famille ? demande-t-il. — oui, dit Tahar. — il s'est passé des choses graves pour me faire venir ? Tahar le rassure. — Non, non, ne t'inquiète pas ! Tout se passe bien… — alors, explique-moi ! Tahar sourit. — on t'expliquera à la maison. Lakhdar est pressé de rentrer. Il aperçoit son fils en train de jouer au ballon. — C'est mon fils ? — oui, dit Tahar. Il ne te reconnaît pas ! Il l'appelle. — Viens embrasser ton père. L'enfant avance timidement. — bientôt, dit Tahar, tu vas avoir, si Dieu veut, un autre fils ! (à suivre...)