Esthétique n Le projet prendra en considération plusieurs facteurs dont l'aspect architectural des immeubles et l'amélioration de leur caractère esthétique. Une opération de réhabilitation de 200 immeubles classés vieux bâti pour un montant de près de 700 millions de dinars sera lancée prochainement à Oran ciblant des immeubles situés dans différents quartiers de la ville. Cette première opération s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme qui vise la rénovation de 1 990 immeubles catalogués vieux bâti par l'Office de promotion et de gestion immobilières (Opgi), a indiqué le wali d'Oran lors d'une session ordinaire de l'Assemblée populaire de la wilaya. Ce projet, retenu dans le cadre du programme complémentaire du président de la République, prendra en considération plusieurs facteurs dont l'aspect architectural des immeubles, leur implantation par rapport au tissu urbain et l'amélioration de leur caractère esthétique, ont indiqué les responsables de l'Opgi. Cette opération s'ajoute à d'autres actions similaires, a souligné la même source, rappelant que la wilaya a déjà bénéficié en 2005, d'une enveloppe financière estimée à 500 millions de dinars destinée à la rénovation de 33 immeubles et de 10 sièges d'administration publique. Dans le même cadre, une opération, lancée en 1997 en partenariat avec un bureau d'études allemand, a permis de rénover la cité Ellouz (ex- les Amandiers), alors qu'en 1997, une enveloppe de 600 millions de dinars avait permis à la Direction de l'urbanisme et de la construction (DUC) de rénover les parties communes de 3 022 habitations implantées dans 7 cités dont la cité Mouloud-Feraoun (ex-Cité Perret), Sidi Lahouari et la cité Lescure. Outre ces opérations, la wilaya d'Oran a également bénéficié d'un soutien financier destiné à la réhabilitation des immeubles, estimé à 50 000 DA pour chaque habitation. Ces travaux qui ont ciblé les parties communes des immeubles, ont permis à l'Opgi de rénover les surfaces de servitude de 5 000 appartements pour un montant global estimé à 250 millions de dinars. La rénovation de ces immeubles nécessite la création d'une entreprise locale qui sera chargée du suivi en amont et en aval des travaux et de la mise en place de mécanismes de gestion de ce patrimoine, ont suggéré les responsables locaux. L'exploitation des parties communes et la copropriété constituent un handicap majeur pour cette opération de rénovation, «ce qui exige l'adhésion des citoyens aux efforts de préservation et d'entretien», selon ces responsables pour lesquels un statut permettant la création d'une agence de rénovation urbaine «est en cours d'élaboration». 1 855 immeubles gérés par l'OPGI et 402 autres biens privés, classés tous vieux bâti, sont concernés par ces travaux de rénovation, ajoute-t-on de même source.