Résumé de la 8e partie n Sihem est à l'hôpital. Son frère est allé la voir. Elle est encore sous le choc et croit que c'est elle qui a introduit les assassins de son père. Elle va passer quelques jours, partagée entre les cauchemars et les piqûres de calmants. Puis, peu à peu sa situation s'améliore. Mais on préfère la garder à l'hôpital. Sa mère et son frère lui rendent visite. — Comment vas-tu ? La jeune femme hausse les épaules. Karim sourit. — Si, si, tu vas mieux… — Tu n'es plus sous perfusion… Tu peux t'alimenter maintenant ! — je n'ai pas faim ! — si tu ne manges pas, tu t'affaibliras ! dit Karim. Elle ferme les yeux. Sa mère s'assoit sur le lit. — Amine va passer te voir. Elle a oublié son fiancé. — Il est au courant ? — oui, dit Samia. — il n'est pas venu me voir… — on ne pouvait pas te voir… Tu étais mal en point… Elle ferme les yeux. — je me rappelle… — ne te rappelle rien, oublie ! Elle ouvre les yeux et crie, avec hostilité. — oublier… Comment oublier ce qui s'est passé ? — il le faut ! dit Karim. Sihem se retourne vers lui, avec hostilité. — Toi, tu ne l'as pas vu égorgé ! Elle secoue la tête. — je l'ai vu… je l'ai vu… il a tiré le couteau… — calme-toi ! — et papa qui demandait qu'on ne me fasse pas de mal ! Samia pleure. —ma petite… c'est la fatalité ! — non, c'est moi… c'est moi qui ai ouvert la porte ! — tu ne pouvais pas le savoir ! — Et si je n'avais pas ouvert la porte… — Si ton père avait accepté que tu appelles la police, si… si… Mais Sihem continue à secouer la tête. — c'est ma faute ! Et elle se met à sangloter. — je ne me le pardonnerai jamais ! — calme-toi ! (à suivre...)