Avancée n Aujourd'hui, toutes les pathologies qui nécessitaient un transfert des malades vers les grands hôpitaux du pays, sont traitées à Bordj Bou-Arréridj. Le secteur de la santé, en évolution constante depuis des années dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, a atteint un niveau «satisfaisant», a estimé hier, mercredi, le directeur de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. «Que ce soit pour assurer de simples consultations générales ou prodiguer des soins spécialisés, les infrastructures de santé existantes, qu'elles soient de statut public ou privé, sont désormais dotées d'un personnel médical de qualité et d'équipements modernes, ce qui a permis de réduire considérablement les longs et onéreux déplacements de la population vers les grands centres médicaux du pays», a précisé Ramdane Kaci. Les secteurs public et privé se «conjuguent parfaitement et se complètent dans de nombreux domaines médicaux», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il est «rare» de trouver une spécialité médicale qui ne soit pas prise en charge localement, «Sauf, évidemment, certaines analyses ou autres examens très poussés nécessitant des compétences particulières et une prise en charge dans un grand centre hospitalo-universitaire ou une structure spécialisée». «Aujourd'hui, toutes les pathologies qui nécessitaient un transfert des malades vers les grands hôpitaux du pays, sont traitées à Bordj Bou-Arréridj, évitant ainsi de grandes dépenses pour le malade», a ajouté le DSP, précisant qu'en plus des infrastructures de l'Etat, «de plus en plus performantes grâce à l'acquisition d'un matériel médical de pointe et la mise en place d'un Samu doté de deux ambulances médicalisées», la wilaya dispose de trois cliniques privées modernes et pluridisciplinaires, de 293 cabinets médicaux de consultation, de plusieurs laboratoires d'analyses et de deux entreprises de transport sanitaire. De même que «sept véhicules tout-terrains sillonnent régulièrement les régions enclavées, ou difficiles d'accès, afin d'assurer des consultations périodiques, des enquêtes épidémiologiques, des campagnes de rattrapage de vaccination et autres missions», a encore révélé le directeur de la santé et de la population. Au plan des nouveaux équipements dont a bénéficié son secteur, M. Kaci a notamment mentionné «un service de radiologie numérisé, une développeuse automatique de 200 clichés/heure, un scanner, un appareil de mammographie et une radio panoramique». La couverture sanitaire dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj est passée, pour les consultations générales de un médecin pour 2 700 habitants, en 1999, à 1 pour 1 900 en 2007, tandis que pour les consultations spécialisées, elle est passée de 1 pour 7 600 habitants à 1 pour 4 900, a indiqué le DSP avant de rappeler le lancement, début 2008, d'un hôpital spécialisé en orthopédie.