La tuberculose qui apparaissait à raison de 15 à 20 cas par an dans les années 90 est en "nette régression" dans la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, a indiqué samedi le Dr. Djamel Benhalla. Selon ce praticien, responsable des services d'épidémiologie et de médecine préventive à l'hôpital de Medjana (Bordj Bou Arreridj), qui s'exprimait à l'occasion d'une rencontre organisée en célébration de la journée mondiale de la santé (7 avril de chaque année), "le dépistage précoce et un suivi médical rigoureux des patients déclarés tendent à avoir raison de cette maladie infectieuse". La wilaya de Bordj Bou-Arreridj, qui compte quelque 690.000 habitants, enregistre annuellement 5 cas de tuberculose par tranche de 100.000 habitants. A titre comparatif, le nombre de malades enregistré en 2008 était de 287 contre 327 en 2007.Pour le Dr. docteur Benhalla, c'est dans "certaines régions pauvres et enclavées, comme les daïras d'El Hammadia et de Mansourah, qu'était enregistré le plus grand nombre de personnes atteintes de cette pathologie" qui nécessite, a-t-il souligné, un "long et coûteux traitement". Aujourd'hui, les unités de dépistage scolaire, implantées dans toutes les daïras et les grandes communes de la wilaya "jouent un grand rôle" dans la lutte contre la tuberculose chez les enfants, a ajouté le même praticien. De plus, la réalisation d'infrastructures sanitaires, à l'exemple des polycliniques et les centres de santé, ainsi que les visites systématiques chez les médecins et les orientations vers les spécialistes, ont nettement contribué à la régression de cette maladie dans la wilaya de Bordj Bou- Arreridj, au même titre, a précisé le Dr. Benhalla, que l'amélioration des conditions de vie dans les communes dites pauvres. R.R