Après avoir quitté l'hôpital Mustapha-Pacha, à la suite d'une période de réanimation infructueuse de six mois, la patiente a été admise à l'EHS de Ben Aknoun pour d'autres interventions chirurgicales dans l'espoir, bien évidemment, de libérer ses articulations. «Le professeur Benbouzid, chef du service Orthopédie de cet hôpital lui a assuré une bonne prise en charge. Elle a subi quatre interventions chirurgicales qui auraient pu rétablir ses articulations n'était la mauvaise prise en charge au centre de rééducation fonctionnelle à Azur- Plage », indique M.Bouras. En effet, après neuf mois de rééducation, aucun résultat positif n'a été enregistré. «Devant cette évolution sans amélioration malgré une longue période de rééducation et l'état séquellaire avancé que présente cette patiente, une prise en charge orthopédique dans un milieu hautement spécialisé est souhaitable», a noté le Dr Ladj, chef d'unité Médecine Physique à l'EHS Azur-Plage. C'est là où le chef du service Orthopédie de l'hôpital Maillot (Bab El-Oued), le professeur Benbakouche, a jugé indispensable son transfert au service du Pr A. Loortat Jacob de l'hôpital Ambroise Parre , en France. M.Bouras s'est adressé à nous, muni de tous les certificats médicaux délivrés par l'ensemble des médecins ayant traité son épouse. La réponse de l'établissement français était favorable, mais a estimé que la période de prise en charge devait être de quatre mois à l'hôpital Ambroise Parre et de deux mois de rééducation à l'hôpital de Berck. «Au lieu de six mois en France dans des hôpitaux hautement spécialisés, nous avons passé la même période en Jordanie où l'établissement d'accueil ne dispose pas des moyens nécessaires pour prendre en charge mon épouse», déplore, tourmenté, M.Bouras.