Aisance n L'ancien driver de l'USMB n'omet pas de rappeler que le fait d'arriver aux demi-finales est déjà une grande performance pour son équipe qui constitue la surprise de cette édition et qu'elle affrontera le WAT sans pression. InfoSoir : Le WAT est un spécialiste qu'il faut prendre au sérieux, n'est-ce pas ? Nacer Akli : C'est normal dans la mesure où l'adversaire veut le trophée pour sauver sa saison. Cela ne veut pas dire que nous nous présenterons en victime expiatoire, mais nous jouerons sans pression car nous n'aurons rien à perdre. Certes, l'adversaire est un gros calibre, mais cela n'impressionne nullement mes joueurs qui veulent entrer dans l'histoire de la meilleure des façons. Le championnat vous intéresse aussi (L'ESMK évolue en interrégions)... On n'a pas vraiment beaucoup de chances en championnat, mais nous jouerons nos chances à fond pour finir en beauté. Seulement, mes joueurs ne veulent pas en parler pour le moment car ils ne parlent que de coupe et c'est encore mieux côté concentration. Comment s'est effectuée la préparation pour ce match ? Disons spéciale pour la circonstance. Nous ne jouons pas une demi-finale tous les ans et à cet effet, nous avons axé notre travail sur le volet psychologique afin que les joueurs ne soient pas impressionnés par l'adversaire quant au niveau. Nous avons recentré le travail sur le plan tactico-physique car le WAT qui est un habitué de la compétition, nous dépasse sur ce plan, au niveau du rythme surtout. Koléa vit des jours heureux... Je ne peux décrire la joie des gens de Koléa qui sont fiers de leur équipe qui représente la Mitidja. La fête se prépare et prend de l'ampleur depuis plus d'une semaine où l'on ne parle que de Dame coupe. Les supporters préparent encore la fête. La coupe a toujours provoqué la liesse et l'enthousiasme et elle prouve encore que c'est une vraie compétition populaire. Que ressentez-vous ces jours-ci ? Cela me rappelle ma jeunesse et surtout la demi-finale en tant qu'entraîneur que l'USMB a disputée face à Collo en 1986 à Oran où elle était arrivée à ce stade de la compétition pour la première fois de son histoire, ce qui avait provoqué à l'époque une grande liesse des supporters qui s'étaient déplacés en masse à Oran.