Aujourd'hui, la LNF est incapable d'établir un calendrier à l'avance et surtout de le respecter tout au long de la saison à quelques détails exceptionnels près, alors que tous les calendriers (Fifa, CAF et Uafa) sont bien connus à l'avance. Cela est d'autant plus navrant puisque l'instance suprême internationale invite depuis plusieurs années maintenant toutes les fédérations à s'insérer dans son programme d'harmonisation du calendrier international. Mais, au lieu de tout ça, la LNF présente un calendrier remanié pratiquement chaque mois qui connaît à son tour des changements de dernière minute, au moment où la FAF est incapable d'imposer aux clubs de faire un choix entre deux compétitions internationales, d'où l'alourdissement du calendrier et des inévitables chamboulements. Malgré quelques timides menaces de la FAF de Hamid Haddadj, les présidents de club n'en ont fait qu'à leur tête en engageant leurs équipes dans toutes les compétitions avec les conséquences que l'on connaît. Les clubs, eux, c'est connu : au départ les dirigeants claironnent sur tous les toits qu'ils ont l'effectif capable et les moyens nécessaires de jouer sur tous les fronts avant de tourner casaque et exiger des instances de leur reporter leurs matchs dans une cacophonie dont la LNF, en premier, aurait pu se passer.