Les élucubrations de la LNF en matière de programmation pourraient très bien s'avérer à “portée continentale”, et non pas seulement “néfastes” au bon déroulement du challenge national. Preuve en est que le baisser de rideau du championnat de première division, “retardé” jusqu'au 21 juin prochain, risque de s'avérer, en fin de compte, doublement pénalisant pour notre représentant en Champion's league africaine qu'est la JSK, qui n'aura ainsi pas le temps nécessaire en matière de récupération avant d'entrer de plain-pied dans la très exigeante phase de poules dont le coup d'envoi tonnera dans le ciel continental au cours de l'ultime semaine du mois de juin. Sachant pertinemment que la LNF n'a aucune solution entre les mains à même de pondre une autre mouture du calendrier de cette fin de saison harassante, la JSK, à l'instar de plusieurs autres clubs nord-africains engagés dans l'épreuve, se tournerait, affirme une source autorisée proche de la CAF, vers l'instance africaine pour lui demander, dans la mesure du possible, un éventuel décalage du coup d'envoi, question de permettre aux clubs du nord du continent, qui constituent, pour rappel, sept formations sur les huit concernées par les poules des quarts de finale, de bénéficier d'un temps de récupération et de préparation supplémentaires d'autant plus que le tirage au sort pour la constitution des deux poules se profile déjà à l'horizon, puisque prévu le 28 mai prochain à Zurich, en marge du congrès de la Fifa. Cette mesure de grâce, si jamais l'instance de Aïssa Hayatou venait à accepter cette doléance nord-africaine exceptionnelle, permettrait également à la JSK de mieux gérer son opération recrutement, mais pas forcément de pouvoir bénéficier des services de ses nouvelles recrues. Cela à moins que la FAF, dans une autre mesure exceptionnelle, ne décide d'ouvrir officiellement le marché estival des transferts avant son heure habituelle. C'est dans ce cas de figure seulement que la JSK pourrait aligner ses quatre nouveaux éléments qui, faute de licences nationales et d'être ainsi qualifiés, ne pourraient aspirer à avoir les fameuses licences africaines pour la simple et bonne raison que, réglementairement, un joueur ne peut bénéficier d'une licence africaine s'il ne dispose pas de licence au profit du club concerné au sein de sa fédération nationale respective. A. Karim