Cette finale de Ligue des champions, qui se dérobe avec insistance sous les pieds du club londonien depuis l'arrivée de Roman Abramovich, est presque là. Jamais les Blues n'auront abordé la dernière marche dans une position aussi favorable que lors de leurs trois premières tentatives avortées, en 2004, 2005 et 2007. Certes, la saison dernière, Chelsea avait remporté le match aller face à Liverpool (1-0), mais le retour avait lieu à Anfield. Cette fois, il se tiendra à Stamford Bridge, ce qui pourrait tout changer. Après le nul obtenu chez les Reds (1-1), Chelsea joue sur du velours et croit en son étoile. Deux mots revenaient dans les bouches londoniennes mardi soir dans les travées d'Anfield : chance et mérite. Ce petit coup de pouce du destin, que les coéquipiers de John Terry ont longtemps attendu, est peut-être arrivé sous la forme de ce but contre son camp de Riise, au bout du temps additionnel. La venue de Liverpool, à Stamford Bridge, changera-t-elle ou non le statut du des Blues aux yeux de l'Europe ? Une quatrième élimination aux portes de la grande finale, surtout dans un contexte aussi favorable, serait forcément mal vécue.