Résumé de la 5e partie n Salim replonge dans le passé. Il revoit Nadia, arrivant pour la première fois dans sa classe et que le maître fait asseoir auprès de lui… A la récréation, tandis que Nadia va rejoindre les deux filles de la classe, Salim est entouré par les garçons. – tu as de la veine, toi ! – une aussi jolie fille ! – dis, comment s'appelle-t-elle ? – c'est une Européenne ? Salim est enchanté par toutes ces questions. Il a l'impression que la jeune fille qui vient d'arriver, est son amie. – elle s'appelle Nadia, non, elle n'est pas Européenne… Et il explique, valorisant encore plus la jeune fille. – c'est la fille d'un médecin ! Elle était à Paris, elle vient de rentrer définitivement au pays. Dans ce lycée populaire, les enfants de médecins ne courent pas les rues. Et Salim, bien entendu, est fier de compter la nouvelle arrivée parmi ses camarades. Camarade, pas encore amie, mais il pense en faire rapidement une amie… Autre souvenir : alors que les deux filles de la classes sont plutôt crispées du fait de leur isolement parmi une quarantaine de garçons, Nadia est décontractée. Ainsi, si Salim a été son premier contact, elle sympathise vite avec les autres garçons. Et chacun, bien entendu, s'est entiché d'elle, chacun cherchant à lui faire plaisir. La jeune fille minaudait, faisait tout pour attirer l'attention. Mais c'est Salim qui demeurera le plus proche. Il devait s'en rendre compte plus tard : c'est lui qui l'aidait en mathématiques, sa bête noire, comme elle l'appelait ! Après le cours de mathématiques, elle vient s'asseoir à côté de lui. – tu m'expliques… Il reprend ses cahiers et explique le cours. – tu as compris ! – oui, dit-elle, j'ai compris. Une fois, elle lui a même dit. – je comprends mieux tes explications que celles du professeur ! Et d'ajouter : «tu es si intelligent !» Parfois, quand elle a un devoir, c'est à lui qu'elle demande des explications. – c'est bien compliqué ! – attends, je vais t'expliquer autrement ! Il se lance dans d'autres explications, lui indique même la méthode qu'elle doit suivre pour résoudre le problème. – c'est toujours compliqué ! Et elle ajoute, de sa voix suave. – et si tu me donnais la solution ? ce serait plus facile, aujourd'hui, je ne veux pas faire d'efforts, je suis fatiguée ! Alors, il lui donne la solution (à suivre...)