Résumé de la 120e partie n Un dénouement heureux pour Nelly qui reprend goût à la vie. Alvirah et Willy rentrent chez eux où une autre aventure les attend… «Alvirah. Venez tout de suite. J'ai besoin de vous.» Alvirah ouvrit brusquement les yeux. En l'espace d'une seconde elle passa d'un rêve agréable où elle assistait à un dîner officiel à la Maison-Blanche à la réalité de la sonnerie du téléphone qui la réveillait à trois heures du matin, suivie par la voix affolée de la baronne Min von Schreiber. «Qu'y a-t-il, Min ?» Réveillé à son tour, Willy grommela. «Chérie, que se passe-t-il ?» Alvirah posa doucement un doigt sur les lèvres de son mari. «Chuuut !» Puis elle répéta : «Qu'y a-t-il, Min ?» Le gémissement tragique de Min franchit le continent depuis Cypress Point, à Pebble Beach, en Californie, jusqu'au luxueux appartement de Central Park South à Manhattan. «Nous allons tous être ruinés. Un voleur de bijoux sévit parmi nos hôtes. Les diamants de Mme Hayward ont disparu du coffre-fort de son bungalow. Que tous les saints nous viennent en aide ! s'exclama Alvirah. Scott a-t-il pris des dispositions ?» Scott Alshorne était le shérif du comté de Monterey, qui s'était lié d'amitié avec Alvirah quelques années auparavant. à l'époque où elle l'avait aidé à résoudre une affaire de meurtre à l'institut de remise en forme de Cypress Point. «Oh là là ! tout est tellement compliqué. Nous ne pouvons pas prévenir Scott, dit Min d'un ton hésitant. Nadine Hayward est hystérique. Elle n'ose pas avouer à son mari que les diamants n'étaient plus assurés. Elle l'a persuadé de confier la gestion de leurs polices d'assurance personnelles au fils qu'elle a eu d'un premier mariage, afin qu'il touche les commissions, et il a perdu le montant des primes au jeu. Etant donné qu'il travaillait pour elle, la compagnie d'assurances devrait normalement être tenue pour responsable, mais il risque alors d'être poursuivi, et Nadine ne peut se résoudre à porter plainte et à l'envoyer en prison. Aussi s'est-elle mis dans la tête de faire copier les diamants pour tromper son mari.» Alvirah était à présent complètement réveillée. «Des copies, c'est la solution employée dans "La parure", de Môpassant. Je me demande si elle l'a lu. — Maupassant, pas Môpassant», la corrigea Min. Puis elle poussa un profond soupir. «Alvirah, il serait ridicule de laisser quelqu'un subtiliser impunément quatre millions de dollars de bijoux. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Un autre vol pourrait être commis. Venez au plus vite. J'ai besoin de vous. Vous vous chargerez d'identifier le coupable. Vous serez notre invitée, naturellement. Et faites-vous accompagner par Willy. Il pourra profiter des séances de remise en forme. Je le confierai à un moniteur personnel.» Quinze heures plus tard la limousine qui transportait Willy et Alvirah passa devant le Pebble Beach Club et les somptueuses propriétés en bordure de Shore Drive. (à suivre...)