Résumé de la 76e partie n Dans la penderie, Willy est tenu en joue par Sammy qui, au moindre geste, est prêt à tirer. Alvirah, inquiète en voyant la détermination des kidnappeurs, fait mine de négocier avec eux... Sammy hésita un instant. Alvirah le regarda tourner son revolver vers la porte. «J'espère que le fric est bien là, ma jolie, menaça-t-il. Détache-lui les pieds.» Docilement elle se mit à genoux et tira sur les nœuds qui entravaient les chevilles de Willy. En dénouant le dernier, elle leva furtivement les yeux. L'arme était toujours pointée vers la porte. Alvirah se rappela la façon dont elle calait son épaule sous le piano de Mme O'Keefe pour le soulever afin de tirer le tapis. Un, deux, trois. Elle se jeta en avant et d'un coup d'épaule heurta brutalement la main qui tenait le revolver. Sammy eut le temps de presser la gâchette avant de lâcher son arme. La balle écailla la peinture du plafond. Malgré ses menottes, Willy parvint à maîtriser Sammy, l'écrasant de tout son poids jusqu'à ce que le reste de la bande se rue à nouveau dans la pièce. Comme en rêve, Alvirah regarda Lefty, Al et Louie débarrasser Willy de ses menottes et de ses liens et les utiliser pour immobiliser ses agresseurs. Elle entendit Maeve appeler la police : «Agent Maeve O'Reily à l'appareil, je veux dire sœur Maeve Marie, je désire notifier un enlèvement, une tentative de meurtre et l'arrestation des criminels.» Alvirah sentit les bras de Willy l'entourer. «Ma chérie...», murmura-t-il. Sa joie était si forte qu'elle ne put prononcer un mot. lIs se regardèrent longuement. Elle remarqua ses yeux rougis, sa barbe de plusieurs jours et ses cheveux embroussaillés. Il contempla son visage outrageusement maquillé et son sweat-shirt NE JETEZ PAS VOS DÉTRITUS N'IMPORTE Où. «Mon chou, tu es superbe, dit Willy tendrement. Je suis navré de ressembler à un clochard.» Alvirah frotta sa joue contre la sienne. Les larmes de soulagement qui montaient dans sa gorge se dissipèrent dans un éclat de rire. «Willy chéri, protesta-t-elle, pour moi, tu seras toujours le portrait craché de Tip O'Neil ! »