Brouillard n Le match de la 28e journée entre le WA Tlemcen et l'OMR El-Annasser (1 à 1) n'a, apparemment, pas livré son dernier verdict. Les dirigeants olympiens sont montés au créneau pour dénoncer la décision prise par la commission de discipline à la suite des incidents qui ont eu lieu à la fin du match et l'agression du juge assistant, Ahmed Sedrati, par l'ancien joueur et actuel entraîneur adjoint du WAT, Ali Dahleb. La direction de l'OMR a d'ailleurs introduit un recours auprès de la FAF pour dénoncer la décision d'homologation du match en son résultat (1 à 1), alors que la partie s'est arrêtée durant cinquante minutes (plus des trente minutes réglementaires) et surtout que l'application de l'article 74 du code disciplinaire évoquant l'agression d'un officiel. Pour cela, le président Attia a rajouté à sa doléance la cassette de la rencontre où les images révèlent les agressions sur l'arbitre assistant. Cependant, il faut relever les contradictions de la LNF qui, d'un côté, sanctionne Dahleb pour une année de suspension, et d'un autre, homologue le résultat du match, alors que la raison essentielle de sanction de l'entraîneur adjoint du Widad est son agression sur un officiel, ce qui met le contrevenant sous l'application de l'article 74. Par ailleurs, les informations qui ont couru après le match concernant la différence relevée entre les contenus des rapports de l'arbitre, M. Benbaka, et le délégué du match, Saïd Amara, sont infondées puisque le président de la LNF, Ali Malek, a indiqué que les deux officiels étaient sur la même longueur d'onde. Pour ce qui est de l'arrêt de la partie pour une cinquantaine de minutes, la LNF estime que l'arbitre a les pleins pouvoirs en fonction de la situation qui prévaut lors de la partie. L'arbitre Benbaka aurait, selon des sources bien informées, cédé à la pression de personnalités présentes lors de ce match WAT-OMR et des doléances des services de sécurité qui avaient promis de faire revenir l'ordre après le premier arrêt de jeu, à l'issue du but égalisateur des Algérois. Malheureusement, le match s'arrêtera une seconde fois après le but refusé pour hors jeu des Tlemcéniens d'où s'ensuivront d'autres incidents plus graves qui ont amené les vingt-deux acteurs à rester dans l'enceinte du stade durant plus de trois heures avant de quitter les lieux sous une forte escorte des forces de l'ordre. Pour les Olympiens, il n'y a aucun doute : les trois points de la victoire leur reviendraient de droit si la réglementation venait à être appliquée. Une autre affaire à suivre du côté des instances du football qui croule apparemment sur une multitude de dossiers en cette fin de saison. Ce que dit l'Article 74 l Les voies de fait (coups de poing, coups de coude, coups de pied, etc.) sur un officiel de match sont sanctionnées par une suspension de 12 mois fermes et une amende : - Cinquante mille dinars aux clubs des divisions nationales une et deux ; - Trente mille dinars aux clubs de l'interrégions ; - Quinze mille dinars aux clubs des divisions régionales. - Dix mille dinars aux clubs des divisions de wilaya. - Cinq mille dinars pour les équipes de jeunes et féminines. En outre, tout arrêt provoqué par un acte de voie de fait par un joueur ou dirigeant inscrit sur la feuille de match à l'encontre d'un officiel de match entraîne l'arrêt de la rencontre et l'équipe fautive aura match perdu par pénalité et défalcation de trois points.