La saison estivale sera lancée, officiellement, ce 1er juin, avec les mêmes soucis : insécurité routière, manque d'hygiène publique et risques d'intoxication dus à la consommation de produits à la qualité douteuse. Selon le Centre national de la prévention et sécurité routière (Cnpsr), les statistiques annuelles montrent que le nombre des accidents connaissent un pic durant la saison estivale. Au Cnpsr, on explique cette particularité par la densité de la circulation automobile durant l'été. Pour atténuer les conséquences de l'insécurité routière, la Gendarmerie nationale a annoncé le renforcement des points de contrôle fixes sur les axes les plus fréquentés durant la saison des grandes vacances. Le manque d'hygiène est un autre souci majeur. Il suffit d'avoir des caves inondées d'eaux usées, pour préparer le lit à la prolifération des moustiques. L'établissement d'hygiène urbaine d'Alger (Hurbal) tente, à travers une campagne de lutte anti-vectorielle (rats et moustiques), d'en réduire l'étendue et limiter les dégâts. Le gros problème qui se pose aux citoyens demeure encore la pratique commerciale louche. Des produits sensibles et périmés sont écoulés sur le marché sans aucune retenue. En dépit du contrôle qui se fait en principe à deux niveaux (la commune à travers le bureau d'hygiène et la wilaya par le biais de la direction de la concurrence et des prix), des cas d'intoxication sont à chaque fois signalés dans les services d'urgence des hôpitaux. Dans les trois cas (insécurité routière, manque d'hygiène publique et activité commerciale louche), c'est l'engagement du citoyen, de l'usager de la route, du locataire/propriétaire dans un immeuble ou du simple consommateur, qui est déterminant. Au-delà de tout ce que la «saison estivale» peut faire germer dans l'esprit du lecteur, ici, l'expression est employée pour signifier une période des grandes chaleurs qui fait pousser des ailes aux… moustiques !