Explication n Les travaux, qui seront lancés «dès l'achèvement de l'étude actuellement en cours sur le terrain», sont destinés à éliminer les «points dangereux se trouvant sur le tronçon en pente entre les communes d'El-Achir et de Mansourah». Les travaux de dédoublement de la route, reliant Bordj Bou-Arréridj à El-Mehir, seront lancés «prochainement», a-t-on appris auprès du Directeur des travaux publics (DTP). Ce projet s'inscrit dans le cadre des efforts consentis depuis quelques années, pour améliorer la sécurité sur la RN5 par la réalisation d'une chaussée parallèle devant relier sur 40 km ces deux localités, a indiqué le DTP. Les travaux, qui seront lancés «dès l'achèvement de l'étude actuellement en cours sur le terrain», sont notamment destinés à éliminer les «points dangereux se trouvant sur le tronçon en pente entre les communes d'El-Achir et de Mansourah, sur une vingtaine de kilomètres, théâtre de nombreux accidents à cause de la mauvaise visibilité, des virages dangereux et du verglas en hiver», a ajouté le même responsable. Un «premier financement» de 170 millions de dinars a été débloqué pour le démarrage des travaux qui concerneront, dans une première phase, les zones «plates et celles qui ne présentent pas de difficulté particulière», et ce, en attendant la mise en place de la totalité de l'enveloppe nécessaire pour l'ensemble du projet, a souligné le DTP. Considérée comme l'un des axes les plus dangereux du pays au regard de l'intensité de la circulation qui y est observée 24 heures sur 24 et de nombreux «points noirs», la RN5 est entièrement dédoublée à l'heure actuelle, entre les limites administratives des wilayas de Sétif et de Mila et la localité d'El-Achir sur plus de 125 km. Une trémie sera, en outre, réalisée à la sortie est de la ville de Bordj Bou-Arréridj en vue de fluidifier la circulation en direction de la daïra de Bordj Ghedir et du centre universitaire, a encore indiqué le DTP, soulignant que cette partie de la route sera extrêmement sollicitée en raison de la réalisation, dans les alentours, «d'infrastructures importantes, susceptibles d'accroître le flux automobile», à savoir l'hôpital orthopédique, la forêt récréative de Boumergued et la gare routière.