Les écrivains et hommes de lettres arabes se réunissent, jusqu?au 27 décembre, lors d?un congrès qui s?est ouvert samedi, pour réfléchir sur les défis à relever. Cette rencontre, à laquelle prennent part plus de 200 participants, dont des hommes de culture présents pour la première fois en Algérie, vise à «renforcer les liens culturels susceptibles d'établir un dialogue entre les civilisations arabe et occidentale». La problématique traitée par ce congrès est : «La culture du changement ou changement de la culture.» Le secrétaire général de l'Union des écrivains algériens, Azzedine Mihoubi, a indiqué : «Soit on restructure sa pensée en assurant une cohésion avec soi-même et avec le monde, soit on accepte de mourir étouffé par l'ignorance et le sous-développement», exprimant le v?u de voir le congrès sortir avec une vision plus «profonde et renouvelée» des rouages de la réflexion afin de relever les défis de la modernité. Quant au secrétaire général de l'Union des écrivains et hommes de lettres arabes, Ali Akla Arsane, il a interpellé les intellectuels pour qu'ils ne désespèrent pas du potentiel de la nation arabe à atteindre ses objectifs dans le contexte actuel, en dépit de ce qu'elle subit comme atteintes à son identité et à ses valeurs, sans parler des cas d'occupation directe et des menaces franches. Au terme de cette rencontre, les participants procéderont à l?élection d'un nouveau secrétaire général de l'union pour un mandat de 3 ans. Parallèlement à ce congrès, se déroulera le 23e Festival de la poésie arabe (du 25 au 27) au Palais de la culture où des récitals de poésie seront donnés par d'éminents poètes, dont Mohamed Ali Chamseddine (Liban), Youcef El-Khatib, Rachad Abouchaour et Haroun Hicham Rachid (Palestine) ainsi que des poètes algériens.