La famille doit prendre part à la promotion du livre, alors que l'école se doit, de son côté, de rendre à ces activités leurs lettres de noblesse, en tant qu'il participe à l'évolution d'une société. Le 2e Festival culturel international de la littérature et du livre jeunesse s'est ouvert samedi soir à Alger avec la participation de plus de 63 éditeurs algériens et étrangers. Inauguré par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, celle-ci accompagnée de plusieurs membres du gouvernement, a visité les différents stands de cet évènement culturel organisé sur l'Esplanade de Riadh El Feth (Alger). Mme Toumi a indiqué que ce festival qui vient en prélude au 2e Festival panafricain, est réservé totalement au livre. «Nous ne voulions pas que les autres domaines de la culture perturbent le livre, parce qu'il est roi dans la politique culturelle nationale», a-t-elle affirmé, soulignant qu'à l'occasion de ce festival, des livres ont été édités spécialement pour le 2e Festival panafricain, prévu du 5 au 20 juillet 2009 à Alger. «Ce sont des livres importants dans la culture et la littérature africaine», a-t-elle ajouté. Pour sa part, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M.Azzedine Mihoubi, a déclaré à la presse que le but de ce genre de manifestations est «d'encourager la lecture au sein de la population», soulignant la diversité et le choix des livres proposés lors de ce festival. Soixante-trois éditeurs nationaux et étrangers et plus de 70 écrivains et conférenciers prennent part à ce festival, organisé sous le thème «Des livres pour un été africain». Cet événement consacre un grand espace au volet animation par la mise en place d'ateliers de lecture, d'écriture, de peinture, de bricolage, des jeux de plein air dédiés aux enfants et des pièces de théâtre, et où le livre sera toujours en vedette. Des conférences autour de thèmes variés seront programmées durant les journées du festival, notamment De quoi parlent les écrivains africains d'aujourd'hui, La femme dans la littérature africaine contemporaine, Les écrivains africains et l'édition, La femme dans la littérature africaine et L'Afrique dans la littérature arabe contemporaine. Ces rencontres seront animées par des hommes de lettres de différents pays d'Afrique connus pour leurs oeuvres marquantes récompensées par des distinctions prestigieuses, tels que Tierno Monenembo, Calixthe Beyala, Sami Tchak, Tanella Boni, Aminata Traoré et Fabienne Kanor. Des éditeurs spécialisés dans la littérature africaine ou possédant des collections consacrées aux oeuvres africaines seront également présents à ce rendez-vous culturel. La meilleure nouvelle inédite, produite par un jeune auteur algérien (moins de 25 ans) sera récompensée et des prix seront décernés à des oeuvres en langues arabe, amazighe et française lors de ce festival. L'opportunité est de mise, la responsabilité est partagée. Alors pour replacer le livre au centre de tout épanouissement, tant pour la créativité que pour la personnalité de l'enfant, la famille doit prendre part à la promotion du livre, de la lecture alors que l'école se doit, de son côté de rendre à ces activités leurs lettres de noblesse, en tant qu'il participe à l'évolution d'une société, pour ne pas voir ce genre d'initiatives partir en fumée.