L'Algérie abritera du 19 au 27 décembre prochain la 22e conférence des hommes de lettres et écrivains arabes qui sera suivie du festival de la poésie arabe. Deux tables rondes sont également prévues pour accompagner cette conférence. La première portera sur la traduction des lettres arabes et les défis de la mondialisation, la seconde, quant à elle, traitera de la place de l'enfant dans la littérature de guerre. Accueillant favorablement la décision prise à l'unanimité par les participants à la 21e session tenue à Bagdad il y a trois ans, l'Algérie s'est engagée à mettre à la disposition des organisateurs tous les moyens pour la réussite de cette manifestation culturelle. A travers ce rendez-vous culturel, l'Algérie tend à réintégrer l'intellectuel algérien sur la scène culturelle arabe et à dégager une nouvelle conception du rôle de l'intellectuel arabe en vue de faire face aux mutations que connaît la société arabe sur les plans politique et social. A cette occasion, M. Azzedine Mihoubi, président de l'Union des écrivains algériens, a évalué la participation à cette conférence à plus de 100 participants de tous les pays arabes y compris les pays non-membres de l'Union dont l'Arabie Saoudite, le Qatar et Oman en qualité d'observateurs. L'Union des écrivains arabes est appelée, dans le contexte actuel, à modifier ses mécanismes d'action à travers le dialogue avec les autres cultures, institutions et organisations occidentales en vue de changer l'image donnée par les médias occidentaux sur la personnalité arabe. Cette 22e conférence des hommes de lettres et écrivains arabes est la troisième du genre abritée par l'Algérie après celles de 1975 et 1983.