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1re rencontre internationale à Alger
«Traduire et vivre ensemble»
Publié dans Info Soir le 03 - 12 - 2008

Débat n Le colloque vise à réunir des écrivains, des auteurs et des traducteurs arabes et étrangers afin de réfléchir aux voies et moyens de promouvoir la traduction.
Placée sous le thème «Traduire et vivre ensemble», la 1re rencontre internationale sur la traduction littéraire, organisée à l'initiative du ministère de la Culture en collaboration avec l'Institut supérieur arabe de traduction et le PEN International, a été inaugurée, hier, à l'hôtel El-Aurassi.
Ce colloque auquel prennent part des spécialistes et professionnels en la matière, à savoir plus de 35 pays arabes et étrangers, dont la Syrie, le Maroc, la France, la Grande-Bretagne et l'Argentine, se poursuivra jusqu'au 5 décembre.
Lors de son discours inaugural, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, dira : «Cette 1re rencontre internationale sur la traduction littéraire, est une grande avancée culturelle pour l'Algérie, car il ne peut y avoir de véritable culture sans traduction... le rôle du traducteur est très important, car, non seulement il doit maîtriser sa langue, mais aussi l'autre langue avec un esprit de poète... la traduction littéraire est un pont entre les différentes cultures du monde, et elle amènera, dans le temps, la paix dans le monde, et, par conséquent, elle devient plus importante que la traduction des mathématiques ou de la physique...» ;
Plusieurs intervenants ont pris la parole ensuite, dont Stassijns Koen, qui dira : «Les traducteurs sont les seigneurs des mouvements de notre langue».
Pour sa part, Carlos Alvarado (Argentine), poète, écrivain et chercheur, dira à propos des thèmes traduire la littérature, traduire la littérature algérienne : «Le bon traducteur doit avoir une culture plurielle, maîtriser les langues et savoir interpréter le silence, pas seulement le traduire, d'où la phrase de Mohammed Dib, «une clé quelconque, n'ouvre pas une porte quelconque».
El-Mostafa El-Hachlaf du Maroc, qui a abordé pour sa part, le thème «Derrida : le traducteur entre créance et création», dira à propos du traducteur, d'après El Khatib : «Le traducteur est un perspectiviste, un équilibriste...».
Parmi les problèmes que connaît la traduction, Mohamed Sari, traducteur, a souligné la persistance de «l'individualisme dans la traduction», ce qui nécessite, a-t-il dit, «la création d'une institution chargée de la traduction collective». Il a également appelé à la traduction des ouvrages d'expression arabe vers les langues étrangères. Samira Nekrouche, écrivain et traductrice de poésie arabe, a, de son côté, indiqué que le problème de la traduction en Algérie «ne sera résolu qu'avec la prise en charge des difficultés existant au niveau de l'écriture, de la publication et de la distribution en général».
Elle a, en outre, appelé, dans ce cadre, à la nécessité d'aider à l'intensification de la production en matière de traduction.
Il est à souligner que ce colloque international sortira avec une plate-forme de travail qui comprendra plusieurs projets à mettre en œuvre sur le terrain en vue de sortir la traduction en Algérie des initiatives individuelles vers un travail collectif à travers la création d'une institution spécialisée dans la traduction littéraire.
Entretien express avec Mme McCormick*
Infosoir : Qu'est-ce que «Pen International»?
Mme McCormick : «Pen International» est l'association mondiale des écrivains, qui a pour mission primaire, de promouvoir la littérature et de défendre la liberté d'expression.
Que peut-on dire sur la traduction littéraire ?
C'est très important, car le monde est petit, et les différences, grandes, et la littérature est un excellent moyen de communication et de compréhension entre les différents peuples et les différentes cultures.
Est-il possible de traduire un texte en plusieurs langues, tout en gardant le même sens littéraire de base ?
Excellente et très difficile question... en fait, je pense que le traducteur littéraire doit être comme un bon acteur, c'est-à-dire , donner le «bon» sens au texte...
...Oui , mais justement, dans la lecture, il n'y a pas de gestuelle, et puis, toutes les langues ne comprennent pas des synonymes pour tous les mots...
...Et c'est pour cela, qu'un bon traducteur doit mettre des notes explicatives par rapport à certaines définitions de mots et de compréhensions culturelles, car un même mot n'a pas forcément le même sens dans différentes cultures. Autrement, je dirais qu'il est quasiment impossible de traduire mot à mot tous les textes avec plus de cent langues, mais le plus important, à mon sens, est de pouvoir comprendre le contenu global.
Que pensez-vous de cette 1re rencontre sur la traduction littéraire en Algérie ?
C'est une excellente chose pour l'Algérie de promouvoir la traduction littéraire, et ce, pour la compréhension des peuples. La littérature a commencé dans les pays arabes, et il y a eu énormément d'écrivains arabes de talent, et d'ailleurs, j'ai remarqué qu'ici, en Algérie, il y a beaucoup d'écrivains remarquables et de qualité, et c'est justement le rôle de PEN International, la découverte et la promotion de ces talents, d'où, l'organisation de festivals, dans plus de 100 pays, pour faire connaître et présenter ces Hommes de lettres.
A quand le prochain festival à Alger alors...?
Rires...bientôt, incha'Allah, pourquoi pas...et merci à l'Algérie pour son accueil chaleureux.
* Mme Caroline McCormick est directrice générale de Pen International (l'association mondiale des écrivains).


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