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Histoires vraies
Un collectionneur acharné (2e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 06 - 2008

Résumé de la 1re partie n Malgré une fortune colossale, Albert C. Barnes, le jeune immigré, ne peut pénétrer la société de Philadelphie…
Barnes commence par acquérir chez les marchands new-yorkais des œuvres de l'école de Barbizon, il les montre à ses anciens condisciples de CentraI High, parmi lesquels le peintre surdoué William J. Glackens. Celui-ci lui fait remarquer que ses tableaux sont bien bourgeois et d'un intérêt tout relatif. Glackens l'entraîne chez des marchands qui vendent des peintres américains modernes : ceux du «groupe de la poubelle». Barnes achète des œuvres qui lui plaisent. Glackens ajoute que Barnes serait plus avisé d'acheter des impressionnistes et des fauves. Barnes réfléchit, puis il dit un jour à son ami :
«Voici vingt mille dollars. Tu vas partir pour l'Europe et m'acheter des tableaux, à ton idée. Aussi beaux que possible. Puis nous en reparlerons.»
Nous sommes en 1912.
Glackens, ravi, part pour Paris et, sur le paquebot, il fait la connaissance d'un autre peintre, Alfred Maurer qui va lui servir de guide. Grâce à ce dernier, il achète La Liseuse de Renoir, Le Facteur Roulin de Van Gogh plusieurs œuvres de Cézanne, des Gauguin, des Matisse... Et il rapporte le tout à Merion.
Barnes, en voyant ces œuvres si nouvelles, reste perplexe. Les couleurs en sont si violentes ! Il lui faudra six mois pour s'y faire. Au bout de cette période, il annonce : «Je pars en Europe pour acheter d'autres tableaux.»
A Paris, il va lui aussi rencontrer Alfred Maurer, qui lui présente les artistes et rapins de l'époque. Il fait aussi la connaissance de Gertrude et Léo Stein, qui fréquentent toute l'avant-garde, en particulier Matisse et Picasso. Ils ont vite fait de le convertir à leurs goûts artistiques. Sur leurs murs, on peut admirer des Braque, des Juan Gris, des Léger.
Puis vient la guerre de 14-18. Le gouvernement américain prend en main la fabrication de l'Argyrol et Barnes, désormais, n'a plus d'autre souci que de comptabiliser le Niagara de dollars qui tombe dans ses poches. La paix revenue, deux fois par an, Barnes arrive en Europe, une fois en été, une fois en hiver, et court les galeries, les ateliers, surtout du côté de Montparnasse.
Il achète à Paris, mais visite tous les musées d'Europe. Et il acquiert, par centaines, des chefs-d'œuvre : Renoir, Degas, SisIey, Pissarro, Cézanne, l'école de Paris. Il paye, mais sait attendre le bon moment, marchander et obtenir les meilleurs prix. Il use les marchands en leur posant durant des journées entières des questions sur les mérites comparés des peintres, aussi bien morts que vivants.
En 1922, Barnes possède tant de tableaux qu'il songe à créer un musée à Merion. Il engage un architecte français, Paul-Philippe Cret, et, dès que son projet prend forme, il achète plus encore de tableaux. La crise qui sévit en Europe lui permet de faire de très bonnes affaires. Le voilà propriétaire d'œuvres de Pascin, de Kisling, de Segonzac, de Derain, et de sculptures de Zadkine.
Un jour, chez le marchand PauI Guillaume, il est en train de choisir des Derain quand il avise une toile violente et bizarre qui représente un Petit Pâtissier qu'on croirait écorché vif. Il s'y intéresse, demande le nom du peintre. Guillaume lui apprend que cette toile est en dépôt et que le marchand qui s'occupe du peintre se nomme Zborowski. On se rend chez «Zboro», dans son appartement encombré de Modigliani, dont il s'occupe avec enthousiasme. (à suivre...)


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