Avis n Le programme de mise à niveau des PME doit profiter au plus grand nombre d'entreprises, a insisté le ministre qui veut, cette fois-ci, associer les associations professionnelles. Sur les 680 entreprises concernées par le programme de mise à niveau des PME ayant manifesté leur intérêt pour ce programme, 216 ont soumis, en l'espace d'une année, leur dossier à l'Agence nationale de développement de la PME et de l'information pour les PME (Andpme), dont les opérations de prédiagnostic ont déjà commencé. «Le but majeur est de s'intégrer dans la dynamique de ce programme de mise à niveau des entreprises qui a déjà été mis en place», a affirmé, hier, le ministre de la Petite et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, lors d'une journée d'étude portant sur le rôle des associations professionnelles dans la mise à niveau de l'entreprise. Le ministre a souligné, à cet égard, que les chefs d'entreprise «sont conscients de l'utilité de ce programme qui est à sa deuxième phase». Et de préciser que chaque filière «a ses spécificités et ses priorités qu'il faudra déterminer et prendre en considération». Selon M. Benbada, ce programme stratégique, «qui doit profiter au plus grand nombre d'entreprises», a pour but de booster le secteur industriel ainsi que les services annexes. Pour cela, le ministère de la Petite et Moyenne Entreprise et de l'Artisanat a rappelé que l'Etat a mobilisé une enveloppe d'un milliard de dinars par an. Il a signalé que près de 60% des PME activent dans le secteur des services, d'où l'idée de les mettre à niveau dans le but d'améliorer leurs méthodes de travail et d'organisation et les rendre compétitives. Pour sa part, le président du Conseil consultatif pour la promotion des PME (CNC/PME), Zaïm Bensaci, a estimé qu'il est nécessaire de créer un espace d'échange entre les organisations professionnelles et les PME. «Ce programme qui s'inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles que mène notre pays, doit maintenant faire l'objet d'un processus permanent de concertation», a-t-il affirmé. Il y a lieu de signaler qu'une convention de coopération a été signée entre l'Andpme et trois associations professionnelles, à savoir l'Union nationale des entreprises des industries agroalimentaires, l'Association nationale des entreprises de formation agréée (Anefa) et l'Association nationale des entrepreneurs algériens (Anea). Cette convention porte sur la formation et l'application de la mise à niveau des PME. Toutefois, des programmes de sensibilisation au sujet de ce programme et d'encadrement sur son application figurent à l'ordre du jour. «Cette initiative est la bienvenue, parce qu'elle contribue à combler un déficit dans la mise en œuvre de la politique participative», a indiqué M. Bensaci.