Vision n La promotion des exportations hors hydrocarbures demeure une solution incontournable pour le développement de l'économie nationale. Les entreprises algériennes doivent ainsi, se mettre à niveau pour conquérir le marché international. Lors de son intervention, hier, mardi, au séminaire algéro-belge portant sur le concept de la qualité, le président de la commission coopération de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Mustapha Korichi, a indiqué que les exportations hors hydrocarbures représentent seulement 1% des exportations globales. Pour lui, il est plus que nécessaire que cette donne change dans les prochaines années. Pour cela, les sociétés nationales doivent répondre aux normes de qualité, et ce, «pour augmenter leur production et espérer l'exporter», a insisté M. Korichi. Mais elles doivent se certifier au préalable. Toutefois, «cela dépend de la volonté de chaque entreprise», a-t-il enchaîné après avoir fait remarquer que les chefs d'entreprise sont de plus en plus conscients de la nécessité d'aller vers la certification «pour éviter de pénétrer un marché tels des kamikazes». Pour mieux sensibiliser les entreprises sur cette question, la Caci organisera un séminaire le 23 juin prochain à Alger, a encore indiqué M. Korichi. Il a fait remarquer que des directives européennes obligent les producteurs et les distributeurs exerçant dans l'industrie chimique de déclarer leurs produits et de les faire enregistrer. De son côté, le consultant belge, Pierco Philipp, a souligné que la qualité n'est pas une affaire de compétence, mais de culture industrielle. «La qualité, c'est pouvoir donner une réponse adéquate à des besoins individuels et collectifs», a-t-il affirmé en substance. De son avis, l'Algérie est condamnée à se conformer aux systèmes internationaux de gestion de la qualité. Pour sa part, l'attaché économique et commercial de l'ambassade de Belgique à Alger, Fruithof Kathlijn, a indiqué que les bureaux techniques belges ont un rôle à jouer dans l'accompagnement des entreprises algériennes «vers la certification», d'une part, et les sensibiliser sur l'importance de la qualité, d'autre part. C'est ce qu'a tenté également d'expliquer, Adam Jean- Jacques, expert belge en management de la qualité, «nous voulons, à travers cette rencontre, sensibiliser les chefs d'entreprises algériennes à la qualité, en précisant que le produit industriel doit être en adéquation avec les attentes des consommateurs». Par ailleurs, Adam Jean-Jacques a souligné que la notion de qualité existe e Algérie , mais il faudrait «la parfaire et la développer».